Détention en prison d’Ousmane Sonko : Première réaction depuis Dakar de Juan Branco

 

 

Après son bref passage polémique lors de la conférence de presse des avocats de Ousmane Sonko à la veille du placement sous mandat de dépôt de celui-ci, Juan Branco parle aux sénégalais depuis Dakar.

Après des années d’acharnement judiciaire utilisant des prétextes pour persécuter et salir son client sénégalais, l’avocat Franco-Sénégalais dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, considère que le régime qu’il appelle « Tyrannie Sall », à travers cette détention en prison d’Ousmane Sonko, vient encore montrer qu’il ne peut pas supporter l’opposition de son pays. « C’est avec un sentiment de dégoût que j’ai accueilli cette nouvelle qui montre encore une fois que l’appareil judiciaire sénégalais n’est pas en mesure de respecter l’État de droit », déclare Juan Branco qui dit saluer au passage la mort du manifestant décédé à Pikine et qui selon lui, « a reçu une balle de la BIP et qui précise soulever ces mots non pas en tant que fugitif mais, en tant que porteur d’une robe d’avocat.

Dans ce dossier de Ousmane Sonko. Juan Branco dit regretter « une inertie sidérante de la part de la communauté internationale et en premier lieu, la France. « La France n’a eu aucun mot pour dénoncer l’arrestation de Ousmane Sonko, cette France qui a participé à sa persécution en soutenant le mandat d’arrêt émis à mon encontre. Cette France qui se tait sur ces morts depuis 2021. C’est vrai qu’en France on n’a pas l’habitude à des peuples qui luttent pour la démocratie parce que celle-ci a été très variée par ses jeux oligarchiques, ses compromissions successives, ses distorsions institutionnelles etc, mais il fallait, estime t-il, « que la France se départisse de cette posture qui ne prend en compte que les aspirations d’un groupuscule qui massacre les peuples qui se veulent souverains.

Dans un lieu où l’adresse reste inconnue, Juan Branco réitère sa volonté de rester aux côtés du peuple sénégalais pour poursuivre le combat avec ses démarches auprès de la cour pénale internationale et les plaintes auprès des institutions françaises. « C’est vrai que les vautours rôdent autour de Dakar, mais tenons bon et poursuivons le combat… », conclut l’avocat.

 

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