Kédougou : 55 jeunes de Tomboronkoto formés en conduite d’engins lourds et véhicules légers.

 

Kédougou, 3 août (APS) – Cinquante-cinq jeunes originaires de la commune de Tomboronkoto, dans la région de Kédougou (est) dont trois filles, ont reçu jeudi leur attestation sanctionnant une formation en conduite d’engins lourds et de véhicule légers, a constaté l’APS.

Cette formation était initiée par le fonds d’investissement social et environnemental (FISE) mis en place par la société minière Pettowol Mining Compagnie (PMC).

« C’est dans le cadre du FISE que ces jeunes ont été formés en conduite d’engins lourds et de véhicules légers » dans des centres situés à Diamniadio (Dakar) et Tomboronkoto. « Et c’est avec un grand plaisir que nous avons accordé cette formation pour pouvoir employer les jeunes de la localité », a déclaré Karamokho Seydi Ba, superintendant de la performance sociale de la société minière PMC.

Il intervenait lors de la cérémonie de remise symbolique d’attestations aux récipiendaires, en présence du représentant du maire de la commune de Tomboronkoto, Nfaly Camara, et du président du conseil communal de la jeunesse, Balla Daffé.

La société minière PMC fera de son mieux pour recruter le maximum de jeunes dans la mine, selon Karamokho Seydi Ba.

« La politique d’emploi locale repose sur la préférence locale. On recrutera le maximum de jeunes au niveau de la commune de Tomboronkoto, dans le département de Kédougou et au niveau régional », a-t-il promis.

Le maire de Tomboronkoto Nfaly Camara a invité les récipiendaires à se rapprocher de la société minière PMC ou des autres entreprises présentes dans l’exploitation aurifère à Kédougou pour trouver un emploi.

« Nous allons faire de notre mieux auprès de l’entreprise minière sur place, pour que le maximum de jeunes puissent trouvent un emploi ici dans la société », a déclaré l’édile.

Nfaly Camara souhaite par ailleurs que la formation des jeunes de Tomboronkoto soit diversifiée, dans le cadre des initiatives que la société PMC pourrait prendre pour le compte du fonds d’investissement social et environnemental.

Les jeunes de Tomboronkoto « doivent être formés en agriculture, élevage et dans d’autres métiers comme le gaz et le pétrole, parce que ce n’est pas seulement les engins lourds qui sont là comme métier », a-t-il dit.