Des comportements ubuesques et à la limite répugnants sont ces derniers jours notés au stade régional de Tambacounda, et venant des éléments du détachement du GMI commis à la sécurité des lieux.
Quand les gradins sont remplis et qu’il y ait des spectateurs qui s’agrippent aux barres de fer, des éléments du GMI montent et les font descendre. Nous applaudissons.
Quand des supporters surexcités se donnent à une partie de pugilat, ils interviennent et les raisonnent, nous applaudissons également.
Quand des joueurs vaincus du jour et leurs supporters mettent leur défaite sur le dos de l’arbitre et, par voie de conséquence veulent s’en prendre à lui, les éléments du GMI le protègent et tous (sauf les perdants bien entendu), applaudissent.
Quand des motocyclistes ou automobilistes stationnement anarchiquement devant et dans le stade, les éléments du GMI y mettent un terme et nous applaudissons aussi.
Mais quand les éléments du GMI veulent traiter des gratte-papiers comme des malpropres là, nous ne saurons applaudir ! Bien au contraire, nous ruons dans les brancards pour exiger respect et considération !
Quand les éléments du GMI rouent de coups un jeune devant le public, ils créent le désordre tout simplement parce qu’en ce millénaire de révolution scientifique et technologique, le Sénégalais de Sountoukolong sait qu’aucun auxiliaire de la justice n’a le droit de lever la main sur lui, quel que soit la nature du “délit”.
Que les responsables du mouvement navetane revisisitent leur mode opératoire ! Le contexte sociopolitique commande que tous soient prudents en termes de comportement et de langage.
Au niveau de notre espace de presse, nous n’accepterons plus qu’un élément du GMI vienne se payer le luxe de nous importuner tout le temps pendant que nous sommes concentrés sur les matchs avec des discours du genre ” ana sa carte”, et puis sans le fameux et beau salut.