
La présidente de « Mimi 2024 » a bouclé son odyssée dans le Boundou et le Gadiaga par un face à ace avec des gratte-papiers. Durant cet exercice, Mimi Touré n’a pas tari d’éloge à l’endroit de son délégué régional Bakary Diakité jusqu’ici connu pour son expertise dans le des Technologies de l’information et de la Communication et son attachement viscéral à ses belles traditions Soninké, puisqu’il est le fondateur du Festival des Ondes qui a fini d’atteindre ses lettres de noblesse.
C’est dans son « palais » de Diawara, une somptueuse bâtisse qui fait saliver, que le délégué régional de « Mimi 2024 » a établi le quartier général du ladite organisation politique durant 3 jours. Une grande rencontre des chefs de villages du département de Bakel, de présidentes de groupements féminins, de responsables de structures de jeunes ainsi que des notabilités coutumières et religieuses de la contrée s’y est tenue le mardi et, les échanges ont tourné autour des difficultés majeures qui asphyxient les populations.
Dans certaines parties du Boundou et du Gadiaga, malgré des efforts notés ça et là en termes de pistes, une belle unanimité est faite autour de l’épineuse et lancinante problématique de l’enclavement interne de ces contrées. « Le Pudc est peu visible par ici, encore moins le Puma et pourtant, l’énorme potentiel agro pastoral de la zone commande que plus d’effort soit consenti », a avancé Mimi Touré non sans ajouter que dans le cadre de son programme d’accélération de la cadence du développement qu’elle va activer, elle mettra à contribution le génie militaire qui a les ressources humaines et le matériel qu’il faut pour transcender ce qu’elle considère comme étant un problème « non sorcier ».
Durant ses pérégrinations, et au cours de cette fameuse rencontre du mardi, les problèmes des jeunes et des femmes ont été mis en relief. « Inadmissible que le Premier ministre et le président de la République soient en campagne électorale déguisée au lieu de s’attaquer, pour le temps qu’il leur reste aux affaires, aux problèmes des populations sur des questions qui sont ailleurs dépassées depuis des lurettes et qui ont pour nom accès aux soins de santé primaire, eau, électricité, chômage endémique et travaux pénibles des femmes », a pesté Mimi Touré qui propose un programme d’urgence de formation professionnelle des jeunes, leur organisation en coopératives de production, entre autres initiatives. « Si je suis élue présidente, je m’efforcerais à mettre en place des banques dont une pour les femmes, une pour les émigrés et une autre pour les artisans et les acteurs culturels », a révélé la présidente de « Mimi 2024 »
« Je suis satisfaite de la qualité des efforts cyclopéens fournis par notre délégué régional Bakary Diakité qui, en une temps record, a pu réaliser un formidable travail de collecte de parrains et de massification », a signifié Mme Mimi Touré, non sans ajouter que « cela ne doit guère surprendre dans la mesure où M. Diakité est l’initiateur du plus grand festival de la zone, et qui a d’ailleurs une dimension internationale et il est le président d’une grande association de ressortissants de la contrée d’ici comme de la diaspora. En plus, il est un professionnel aguerri des TIC connu partout en Afrique et dans le monde qui ne cesse d’apporter sa contribution au développement social et économique de son terroir ».
A la question d’un confrère consistant à savoir si c’est maintenant qu’elle a eu vent de ces difficultés alors qu’elle fut Premier ministre, elle rétorquera, « je ne le suis plus depuis 10 ans et les problèmes évoqués sont actuels. C’est maintenant qu’il faut y apporter des solutions durables ».
Boubacar D TAMBA