Kédougou – Diomaye Faye attaque encore le candidat de Benno : «Nous avons perdu 50 milliards avec Amadou Ba en 2016»

Le scrutin du dimanche 24 mars approche à grands pas. Bassirou Diomaye Faye, candidat de la Coalition «Diomaye Président», continue de défier Amadou Ba, candidat de la Coalition Bby. L’inspecteur des Impôts et domaines n’a pas encore manqué d’accuser Amadou Ba d’«enrichissement illicite». Bassirou Diomaye Faye déclare qu’en 2016, l’exonération fiscale sous l’égide de Amadou Ba, alors Dg des Impôts et domaines, était estimée à 50 milliards francs Cfa. «Nous avons perdu 50 milliards avec Amadou Ba en 2016», déclare Faye à Kédougou. Bassirou Diomaye Faye exhorte les candidats à la Présidentielle à divulguer leur patrimoine avant le scrutin. Pour lui, c’est même malsain d’attendre après l’élection pour déclarer son patrimoine, sachant que les Sénégalais ont déjà voté.
Il précise que la déclaration de patrimoine à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) n’a rien à voir avec la déclaration du président de la République, qui est destinée au public. Sa critique se concentre particulièrement sur Amadou Ba, qu’il accuse d’avoir favorisé des exonérations fiscales douteuses.

Sonko appelle à une révolution électorale
Pendant ce temps, Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef, a rallié les jeunes de Kédougou dans une démonstration de ferveur politique. Ousmane Sonko, dans son discours devant une foule immense, a appelé les jeunes à aller voter massivement pour une victoire éclatante à partir de midi, et pour changer, à partir du dimanche 24 mars, définitivement, leur sort. «A partir de dimanche, il y aura un changement dans ce pays. Maintenant la question est de savoir si Kédougou fera partie des premiers cités pour ce changement», a déclaré le maire de Ziguinchor, affirmant que cette élection ne se limitait pas simplement au choix d’un candidat, mais à la transformation radicale de leur avenir. «Cette élection n’est pas seulement pour élire Diomaye Faye, mais pour changer le sort de chacun d’entre nous, durablement et définitivement…», a-t-il ajouté.

 

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