Massacre en Palestine : Le cri du cœur d’un guide religieux sénégalais (Vidéo)

 

 

Les attaques du 7 octobre en Israël ont blessé 7 500 personnes et coûté la vie à 1 200 personnes, dont 37 enfants. Au 21 mai, on estime que 134 personnes sont encore retenues en otage, dont 2 enfants. Les deux derniers enfants otages dans la bande de Gaza, Kfir et Ariel, n’ont toujours pas été libérés.

Cela fait plus de 180 jours d’angoisse pour les otages et leurs familles, selon Catherine Russell, présidente de l’UNICEF. Une situation qui a fait sortir le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo de ses gonds, car selon lui, ce n’est pas une guerre entre deux armées, mais un massacre de civils. En outre, il a fustigé le silence des pays musulmans et surtout celui du Sénégal.

L’escalade des hostilités qui dure depuis plus de six mois dans la bande de Gaza est la plus meurtrière que l’enclave palestinienne ait connue depuis 2006. Plus de 35 562 personnes auraient été tuées, dont plus de 14 000 enfants et 9 000 femmes. Plus de 79 500 personnes auraient été blessées, dont 12 300 enfants. Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Selon les estimations, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.

« Les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes. Les survivants, eux, vivent un exode sans fin. Ils sont 1,7 million à avoir fui, plusieurs fois, le nord et le centre, à la recherche d’un refuge vers le sud, notamment à Rafah. Mais en réalité, à Gaza, plus aucun endroit n’est sûr », a dénoncé le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), qui dit ne pas comprendre l’inertie et le mutisme des pays de la Oummah islamique à travers le monde.

« Ceci n’est pas une guerre conventionnelle, car nous avons une armée super puissante, bien outillée en armements face à des civils aux mains nues. Nous appelons le président de la République du Sénégal, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à continuer à dénoncer symboliquement la situation, comme il l’a fait lors du sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à Banjul. Aucun musulman n’a le droit de se taire face à ce péril, car nous risquons tous d’être exposés à la colère divine », a vigoureusement déclaré le leader politique.

senego.com