Choguel Maïga, Premier ministre de la transition au Mali, a prononcé un discours comparant la situation politique actuelle du Mali à celle du Sénégal. Il a fait référence à l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme Président de la République du Sénégal le 24 mars, soulignant des similitudes perçues entre les changements de pouvoir dans les deux pays.
En justifiant la légitimité de la junte militaire dirigée par Assimi Goïta, au pouvoir au Mali depuis un coup d’État, Choguel Maïga a évoqué le cas sénégalais pour soutenir son argument. Selon lui, le choix des Maliens d’installer un gouvernement militaire ne résulte pas d’un processus démocratique traditionnel, mais plutôt d’une volonté populaire, semblable à celle exprimée au Sénégal.
Maïga a expliqué que les Sénégalais ont instauré leurs nouvelles autorités en se révoltant contre le régime en place, citant l’ancien président Macky Sall, qui avait emprisonné des opposants politiques comme Ousmane Sonko et même le président actuel, Bassirou Diomaye Faye. Il a également mentionné la dissolution du parti de Sonko et le report de l’élection présidentielle par l’ancien régime comme des mesures antidémocratiques.
Choguel Maïga a affirmé que le changement de pouvoir au Sénégal s’est produit parce que le peuple s’est levé, forçant le régime à céder sous la pression populaire. Il a rejeté l’idée que la même dynamique pourrait se produire au Mali, insistant sur le fait que ce qui s’est passé au Sénégal n’est pas un exemple de démocratie, mais de volonté populaire imposée par la force.
Dans une longue vidéo explicative, Choguel Maïga a détaillé son point de vue, utilisant des exemples pour soutenir la position de la transition au Mali, qui, selon lui, est portée par la volonté du peuple. Il a critiqué l’idée que des changements similaires à ceux du Sénégal pourraient se produire au Mali sous le couvert de la démocratie.
Regardez son discours !
