Au Nigeria, les familles des 20 étudiants en médecine kidnappés par des groupes armés sont sommées de verser une rançon de 50 millions de nairas pour assurer la libération de leurs enfants. Parmi ces étudiants, douze sont originaires de Jos, dans l’État du Plateau, tandis que les huit autres viennent de Maiduguri, dans l’État de Borno.
Depuis leur enlèvement le 15 août dernier dans l’État de Benue, ces étudiants restent entre les mains de leurs ravisseurs, qui exigent une rançon équivalente à environ 28 000 euros. D’après les médias locaux, les otages ont réussi à communiquer avec leurs proches, précisant que leur survie dépendait du paiement de cette somme.
Face à la recrudescence de ces enlèvements, les autorités nigérianes s’opposent fermement au paiement de rançons, une pratique qui alimente désormais le financement des gangs armés. La police est mobilisée pour tenter de localiser les criminels, des sources indiquant qu’ils seraient retranchés près d’Otukpo, une ville clé de l’État de Benue, située au centre-est du pays.
La divulgation des noms des étudiants enlevés a accentué la pression sur le gouvernement fédéral du président Bola Ahmed Tinubu, alors que l’opinion publique réclame des actions concrètes pour mettre fin à ces violences.
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