
Le match Plateau-Mengo comptant pour les quarts de finales de la zone 1 B de l’Odcav de Tambacounda a failli tourner au drame. Bouba Sakho, le coach adjoint de l’Asc Plateau a été victime d’une morsure quand il a franchi les grilles pour aller chercher le ballon. Des langues se sont vite déliées pour parler de serpent.

Les tenants de la thèse du serpent ont mis en relief des témoignages faisant état de la présence de reptiles dans cette partie du stade jouxtant les abattoirs où la taille des herbes empêche de dormir du sommeil des justes. Selon une source digne de foi, le préposé à l’éclairage du stade lui aurait confié avoir même croisé un serpent d’environs deux mètres dans le boîtier où sont nichés les interrupteurs.
Cet incident remet au goût du jour la problématique de la sécurité des milliers de spectateurs et des ramasseurs de balles. Un faisceau de questions troublantes se posent alors. Qui de la direction du stade ou des organisateurs de compétitions doit s’occuper de l’entretien du stade, surtout de son désherbage ? Pourquoi il ne l’a (ou ne l’ont) pas fait ? Le coût du désherbage doit-il pouvoir être comparé à une vie ?
Pour le moment, l’entraîneur adjoint de l’Asc Plateau s’en est tiré grâce aux bons soins de ses sociétaires et des pompiers pour lesquels il faut bien tirer le chapeau.
Boubacar D TAMBA