Tambacounda: accident de notre confrère El Hadj Barry, les moto-taxis sont-elles en passe de devenir un problème de sécurité publique ?

 

Notre confrère El Hadj Barry a violemment été heurté par deux motocyclistes qui se livraient à une course folle en pleine ville. Résultats de ce « n’importe quisme » béat, El Hadj se retrouve fort heureusement sur un lit d’hôpital avec des contusions et des douleurs. Son sort pouvait être plus grave, louange à Allah SWT.

Ce qui est abracadabrant dans cette histoire, c’est que non seulement les deux jeunes motocyclistes ont pris la poudre d’escampette, mais aussi, ils se livraient à une course en pleine ville. Malheureusement pour notre confrère, il était au mauvais endroit durant cette folie et, il a été violemment heurté avec sa moto au niveau de l’angle « Tassangoro ».


Ce jeu de course des motocyclistes, parlons-en !

Au début, c’est à certaines heures et à certains endroits que de jeunes motocyclistes se livraient à ce jeu puérile et dangereux, la course. Maintenant, ils osent le faire en pleine ville, comme si nous étions dans une ville sans foi ni loi. Ce phénomène met en danger la vie des citoyens, surtout ceux qui, comme notre confrère El hadj Barry, ont la malchance de tomber sur eux. Ils ne portent point de casque, ils ne protègent pas leurs corps, et cela fait tout le temps des victimes.


La pléthore de motos est-elle en passe de devenir un problème de sécurité publique ?

Tout porte à le croire eu égard à la fréquence des accidents souvent mortels. Selon des sources médicales, il ne se passe pas une semaine sans que le service des urgences du centre hospitalier régional de Tambacounda n’enregistre des victimes graves. Ce lundi 9 décembre même, un violent choc a eu lieu au quartier Plateau entre une moto routière et un conducteur de mototaxi et, tous les deux sont admis aux urgences du centre hospitalier régional de Tambacounda

N’est-il pas temps de se pencher sérieusement sur le cas des mototaxis. Le prétexte du désœuvrement n’est-il pas fallacieux. Ces milliers de jeunes, bien formés et encadrés ne pourraient-ils pas contribuer à la souveraineté alimentaire du pays eu égard aux énormes potentialités naturelles dont dispose la région de Tambacounda ? N’est-il pas arrivé le moment de se pencher sérieusement sur le cas de ces mototaxis et des alternatives durables mille fois plus avantageuses ?

Boubacar D TAMBA.