Lors de son récent congrès virtuel, la FIFA a confirmé l’attribution des prochaines éditions de la Coupe du monde de football. L’édition 2030 se déroulera conjointement en Espagne, au Portugal et au Maroc, avec une ouverture marquée en Amérique du Sud. Pour l’édition 2034, elle reviendra à l’Arabie saoudite. Cette décision a été validée par un vote unique des 211 fédérations membres, sans réelle concurrence et dans le cadre d’une procédure accélérée.
Un Mondial 2030 à six pays et deux continents
Nomée le « Mondial du centenaire », cette édition rassemblera six pays hôtes, une première dans l’histoire du tournoi. Les matchs inauguraux seront disputés en Uruguay, en Argentine et au Paraguay les 8 et 9 juin 2030, avant que le reste de la compétition ne se poursuive en Europe et en Afrique du Nord. L’Espagne, avec 11 des 20 stades proposés, jouera un rôle central dans cet événement. Le Maroc, qui a tenté à cinq reprises d’accueillir la Coupe du monde, deviendra le deuxième pays africain à accueillir le tournoi après l’Afrique du Sud en 2010. Le Portugal, de son côté, mettra à disposition trois stades pour la compétition.
L’Arabie saoudite, hôte de 2034, face à des défis
L’édition 2034 a été attribuée à l’Arabie saoudite, qui était la seule candidate après le retrait de l’Australie et de l’Indonésie, ainsi que l’abandon des ambitions chinoises. En tant qu’acteur émergent sur la scène sportive mondiale, le royaume prévoit d’investir massivement pour répondre aux exigences de la FIFA, notamment à travers la construction de stades modernes. Néanmoins, le climat estival, caractérisé par des températures élevées, pourrait nécessiter un déroulement de la compétition en hiver, comme cela a été le cas au Qatar en 2022.
Conclusion
Ces annonces marquent un tournant dans l’histoire de la Coupe du Monde, avec des innovations structurelles et logistiques sans précédent, tout en soulignant les ambitions grandissantes de certaines nations sur la scène sportive internationale.