
Selon un rapport de Santé publique France (SPF) relayé par l’agence Anadolu, La Réunion a enregistré trois nouveaux décès liés au chikungunya, portant ainsi le total à 15 morts cette année. Ces décès concernent principalement des personnes âgées de plus de 65 ans souffrant de comorbidités.
L’île de La Réunion a connu une flambée de cas de chikungunya depuis le début de l’année, bien que l’épidémie ait débuté en août 2024. Depuis, 52 000 cas ont été confirmés. Deux décès ont été classés comme indirectement liés à cette maladie virale, ajoutant que 36 autres décès font l’objet d’une enquête pour déterminer leur lien potentiel avec le virus, selon les informations partagées par Anadolu.
SPF indique que, malgré ces décès, une « décroissance épidémique » est observée. En effet, le nombre de nouveaux cas signalés a diminué, passant de 1 300 à 1 000 en une semaine. De même, les consultations dans les cabinets médicaux pour le chikungunya ont chuté de 5 000 à 3 800, et les passages aux urgences ont été réduits de moitié durant la même période.
L’agence sanitaire précise encore qu’il n’y a aucun cas autochtone détecté en France métropolitaine jusqu’à présent. Toutefois, la période de mai à novembre est jugée à risque pour la transmission du virus en raison de l’activité du moustique tigre.
Pour rappel, le chikungunya se manifeste par des douleurs articulaires sévères, accompagnées de maux de tête et de fièvre, pouvant persister sur le long terme.