Le centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou fait face à des défis dans le traitement des maladies rénales chroniques, avec une capacité d’accueil limitée qui oblige à prendre en charge 24 patients réguliers pour des séances de dialyse. Le néphrologue Modou Ndongo note que bien au-delà de cette capacité, d’autres patients doivent être accueillis d’urgence selon la gravité de leur état. Le service de néphrologie souffre de pénurie d’espace et de personnel qualifié, limitant la fréquence des traitements quotidiens et allongeant les listes d’attente.
Pour pallier ces insuffisances, un mini-branchement est réalisé certains jours, et des partenariats ont permis d’opérer des fistules artérioveineuses pour plus de seize patients, évitant ainsi de longs trajets vers Dakar. Le docteur Ndongo appelle à la vigilance et à la prévention, soulignant le lien entre maladies rénales et autres affections telles que le diabète et l’hypertension, et préconise d’éviter l’automédication et les traitements traditionnels.
