Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté ce vendredi 31 octobre 2025 une résolution historique qui reconnaît le plan d’autonomie marocain comme “la solution la plus réalisable” pour le Sahara occidental . Ce vote constitue un tournant décisif dans un conflit qui dure depuis plus de cinquante ans et marqué le couronnement des efforts mais surtout de la patience de sa majesté le ROI du Maroc.
La résolution a été adoptée par 11 voix pour, aucune voix contre et trois abstentions de la Chine, de la Russie et du Pakistan. L’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité, a choisi de ne pas participer au vote, marquant ainsi son opposition au texte.
Présentée à l’initiative des États-Unis, qui assument le rôle de “porte-plume” de ce dossier, la résolution prend position pour le plan présenté par Rabat en 2007, qui propose une autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine.
Le texte confirme le soutien exprimé par 123 États membres des Nations unies au plan marocain qui prône une véritable autonomie sous souveraineté marocaine . Dans cette optique, le texte appelle le secrétaire général de l’ONU António Guterres et son émissaire Staffan de Mistura à mener des négociations sur la base de ce plan pour parvenir à un accord mutuellement acceptable.
Cette adoption intervient dans un contexte particulier : elle coïncide avec le 50ème anniversaire de la Marche Verte, événement fondateur pour le Maroc concernant son intégrité territoriale. Le roi Mohammed VI devait prononcer un discours traditionnel à cette occasion le 6 novembre 2025.
Cette position s’inscrit dans la droite ligne de la reconnaissance en décembre 2020 par l’administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, une orientation que l’administration Biden n’a jamais remise en cause.
Une résolution qui, selon Dr Abdoul Latif Aidara, expert en géopolitique des conflits et environnement sécuritaire des Etats, qui marque un changement majeur dans l’approche onusienne du dossier saharien, en consacrant explicitement le plan d’autonomie marocain comme base des futures négociations, rompant ainsi avec des décennies de neutralité.



