Tambacounda, 19 nov (APS) – L’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Tambacounda (est), Malick Sène, a mis en exergue, mercredi, les potentiels aquacoles de cette région orientale du pays, lors d’un atelier de vulgarisation du Code de l’aquaculture, a constaté l’APS.
”La région est Tambacounda est une zone importante pour le développement de l’aquaculture, d’abord parce qu’en terme d’espace, aucune région ne peut se comparer à elle. En terme de source d’eau, la région Tambacounda est bien irriguée par les fleuves Sénégal et Gambie”, a-t-il déclaré.
Malick Sène s’exprimait lors de l’atelier de vulgarisation du Code de l’aquaculture, auquel ont pris part la Fédération régionale des aquaculteurs, des Groupements d’intérêt économique (GIE), des Groupement des femmes et plusieurs autres acteurs du secteur.
Cette rencontre vise à aider les acteurs à maîtriser le cadre juridique et réglementaire qui régit le secteur de l’aquaculture, a-t-il fait savoir.
‘’Dans un premier temps, il s’agit de sensibiliser les acteurs et puis, on descendra sur le terrain avec un cadre plus restreint qui sera accompagné de comités régionaux de développement présidés par les gouverneurs de régions’’, a-t-il dit.
Selon lui, l’eau des mares et des cours d’eau peut constituer un atout considérable que les acteurs du secteur peuvent exploiter pour produire du poisson frais, de qualité et propre à la consommation.
”On peut aménager des périmètres aquacoles dans les mares. Sachant que l’eau constitue 60% des investissements en aquaculture, on peut dire que Tambacounda a beaucoup d’atouts”, a-t-il souligné.
”Les acteurs aiment le secteur de l’aquaculture, et Tambacounda est une région où les produits halieutiques sont très consommés, mais actuellement le poisson nous vient des régions maritimes du pays ou de la zone continentale et parfois même il est importé de la Mauritanie. Donc l’aquaculture est une solution pour nous donner du poisson tout frais, de qualité et propre à la consommation”, a poursuivi M. Sène.
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) était représenté à la rencontre par le chef de division des partenariats et de la coopération, Ibrahima Senghor.



