
Cité dans l’affaire de séquestration, il y a quelques jours, d’un mandataire politique à Ogo (Nord du Sénégal), le limogeage de Abou Lo de la direction général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) se présente comme un signal fort du président Macky Sall a ses partisans de l’Alliance pour la République (APR).
Le président Sall entend ainsi reprendre la main sur sa formation politique qui s’est signalée ces derniers temps par des actes de violence sur fond de positionnements dans la perspective des élections locales de juin. Le désordre dans le parti au pouvoir est tel que les cas de désobéissance à la ligne directrice du sommet sont légions dans des alliances locales avec des partis d’opposition pour les Locales. Certains frustrés sont allés même jusqu’à appeler à un « vote-sanction » contre la majorité au pouvoir.
Ce charivari est le point culminant d’échauffourées survenues début mars à Matam, déjà, quand le député Apériste, Farba Ngom, griot attitré du président Macky Sall, a dégainé un pistolet et tiré des coups de feu en l’air pour, dit-il, se tirer d’affaire dans des violences entre partisans.
M. Sall qui a déjà prévenu de déchéance tout responsable en échec aux élections locales veut remettre aux pas ses ouailles, afin de mieux de concentrer ses efforts sur l’adversité avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) d’un Abdoulaye Wade en retour triomphal et le Rewmi d’un Idrissa Seck tout aussi offensif.
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