«Dans un appel téléphonique, le président russe Vladimir Poutine a déclaré (au président de l’OSCE Didier Burkhalter) que la Russie soutenait la feuille de route et l’engagement de l’OSCE en Ukraine», a indiqué l’organisation dans un communiqué.
L’acceptation de Vladimir Poutine signifie que le plan de l’OSCE a reçu des «réponses positives» de la Russie, de l’Ukraine, de l’Union européenne et des Etats-Unis, a souligné l’organisation. La feuille de route de l’OSCE, élaborée la semaine dernière, «indique une voie pragmatique pour passer d’une logique d’escalade vers une logique de coopération et de renforcement de la stabilité sur le terrain».
Elle est axée sur «le non-recours à la violence, le désarmement, le dialogue national, et des élections, et veut apporter un soutien au gouvernement ukrainien dans la mise en place d’un environnement propice à l’organisation d’élections libres et honnêtes dans l’ensemble du pays le 25 mai», a ajouté l’OSCE.
Nouvelles sanctions du Canada
La première démarche de l’OSCE dans le cadre de cette feuille de route a consisté en la nomination du diplomate allemand Wolfgang Ischinger en tant que médiateur dans les discussions auxquelles participeraient le gouvernement ukrainien, le Parlement et les régions.
Au chapitre des sanctions, l’UE a ajouté lundi 13 noms de personnalités russes ou prorusses à la liste des 48 personnes déjà visées par une interdiction de visas et un gel de leurs avoirs, dans la foulée de la tenue d’un double référendum d’indépendance jugé «illégal» par Kiev.
Le Canada a annoncé dans la soirée de nouvelles sanctions contre douze responsables des deux pays, selon un communiqué du Premier ministre canadien Stephen Harper dénonçant la «provocation militaire agressive persistante» de Moscou. Il s’agit de sanctions économiques (non précisées) et de l’interdiction de se rendre au Canada.
(ats/Newsnet)
