Un professeur qui sert dans le tout nouveau lycée de Bandafassi est dans de sales draps depuis hier. Monsieur I.D qui enseigne les Sciences de la vie et de la terre (SVT) est déféré au parquet de Tambacounda.
Il aurait entretenu des relations sexuelles avec une des élèves dudit établissement, la nommée F.D (âgé de 16 ans), ayant abouti à une grossesse non désirée de la fille. Les parents de cette dernière ont porté plainte et l’enseignant a été cueilli par les gendarmes de Kédougou puis déféré dans la capitale du Sénégal oriental.
Toutefois des parents proches d’I.D. soutiennent qu’il achetait les médicaments depuis le début de la grossesse jusqu’à l’accouchement de F.D. Le bébé serait mort-né. Et depuis lors, le sieur ne mettait plus la main à la poche. Une situation qui aurait certainement déplu aux parents de la fille. Ne pouvant plus se passer (de ce manque à gagner), les parents de l’élève ont porté plainte pour se faire entendre.
La communauté éducative de la région de Kédougou est sur la défensive depuis que la nouvelle a commencé à faire son petit bonhomme de chemin. I.D. professeur de SVT vit des moments terribles au moment où nous sommes, lui et ses collègues de la communauté rurale de Bandafassi. Arrêté depuis hier pour avoir enceinté F.D. une élève de 16 ans, le malheureux enseignant du lycée de Bandafassi séjourne en ce moment au tribunal régional de Tambacounda.
Selon des sources très proches du dossier, le monsieur aurait commencé à entretenir des rapports sexuels avec la fille depuis son affectation sur dans ce village en octobre 2012. Tombée en enceinte, F.D, la belle demoiselle peulh, se voyait acheter tous les médicaments dont elle avait besoin par son homme. Ainsi au terme des neuf mois de grossesse, le bébé est mort-né. C’est à partir de là que commencèrent les hostilités entre les membres de la famille de l’élève de 16 ans et le professeur I.D.
Ce dernier qui ne sentirait plus la nécessité de bien s’occuper de sa dulcinée après accouchement (d’un mort-né), ignorerait jusqu’où était prête à aller la famille de son élève, par ailleurs sa petite amie. Puisque le sieur avait fermé le robinet, les parents de F.D. ont trouvé une autre option qui consistait à porter l’affaire devant la justice dans l’unique but de faire regretter à I.D son acte qui ne devrait point être impuni selon eux. Ainsi ont-ils appuyé sur l’accélérateur par la saisine de la justice. Saisis par le procureur de Tambacounda, les hommes du commandant Diop de la brigade de gendarmerie convoquent le sieur et le déférent à Tambacounda en entendant qu’il soit fixé sur son sort.
Alors que la fille affirme urbi et orbi que son professeur I.D couchait avec elle dans sa case jusqu’à l’engrosser, le sieur dément formellement. Pour l’heure deux chefs d’accusation pèsent sur sa tête d’I.D. Il est poursuivit pour les délits de «détournement de mineur et de pédophile». En tout cas si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, il risque de perdre son travail. Par ailleurs il est bon de préciser que même si plusieurs filles de la région seraient des proies faciles, force est de retenir que cela découle d’abord de la démission de leurs parents et ensuite du seuil de pauvreté sous lequel elles vivent. Mais cela ne dédouane pas pour autant ces hommes qui parfois tombent aussi bas pour satisfaire uniquement leur libido au risque de mettre en péril leur carrière et l’avenir de toute une famille. «La justice n’a pas de prix, mais elle a un coût», nous enseigne un sage.
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