Inde: Modi accueilli par une foule euphorique à Delhi

Des centaines de personnes brandissant des drapeaux ont accueilli samedi matin Narendra Modi, à son arrivée à New Delhi au lendemain de sa victoire écrasante aux élections législatives en Inde. La veille, les partisans du Premier ministre indien fraîchement élu ont célébré une «nouvelle ère» après dix ans de pouvoir du parti du Congrès.

Narendra Modi, souriant à la sortie de l’aéroport de Delhi peu avant 11h00 locales (7h30 en Suisse), a fait le signe de la victoire devant ses partisans avant d’entamer une parade dans la capitale pour célébrer le succès de son parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) qui a remporté la majorité absolue aux législatives.

Vêtu d’une veste et d’une chemise bleue, debout sur le marchepied de son véhicule, il a entamé une traversée de New Delhi qui devait le mener jusqu’au siège de son parti où il devait ensuite tenir une réunion avec ses principaux dirigeants. Le nouveau Premier ministre indien devrait officiellement être intronisé la semaine prochaine.

«Modi est notre lion ! Il va travailler pour le peuple indien, pour le développement et pour chaque Indien», a lancé dans la foule un commerçant d’une quarantaine d’années venu l’acclamer à l’aéroport.

Sur les berges du Gange

L’ancien vendeur de thé devrait se rendre plus tard dans la journée à Varanasi (Bénarès) pour une prière sur les berges du Gange, une façon de remercier les électeurs de cette ville sainte hindoue où Narendra Modi s’est présenté avec succès au Parlement indien.

Les derniers résultats annoncés par la Commission électorale attribuent au BJP 279 sièges sur 543 au parlement, soit la première majorité absolue jamais obtenue en trente ans par un seul parti. Trois autres sièges, de circonscriptions dont le comptage n’est pas terminé, lui sont en outre promis.

Le président américain Barack Obama a appelé vendredi soir le futur Premier ministre indien pour le féliciter de sa victoire. Le locataire de la Maison Blanche l’a invité à se rendre à Washington «pour renforcer nos relations bilatérales», selon la présidence américaine.

(ats/Newsnet)