Ousmane Mbodj, un acteur local engagé dans le développement de l’agriculture dans la zone du Walo, préconise la réhabilitation de la cuvette de Dagana, une perspective qui permettrait aux populations locales d’allier culture maraîchère et production de fruits et légumes.
Il a fait ce plaidoyer à l’occasion d’un forum tenu récemment à Dagana, sur le thème “Enjeux et perspectives de la culture du riz dans la vallée du fleuve Sénégal”.
Selon lui, le Walo, région historique du nord-ouest du Sénégal, bénéficie désormais d’investissements publics importants en termes d’aménagement des terres, d’énergie solaire, avec la centrale de Bokhol, sans compter les systèmes d’adduction d’eau pour les périmètres irrigués de Dagana.
Il rappelle que cette zone est devenue, depuis quelques années, “un creuset de la culture rizicole”, qui “contribue fortement” à l’atteinte des objectifs de l’autosuffisance en riz et de sécurité alimentaire au Sénégal, grâce à l’engagement des producteurs locaux, soutenus par l’Etat.
Le Walo “dispose de vastes terres irriguées” et bénéficie d’une tarification réduite des facteurs hydrauliques ainsi que d’un “faible coût pour la consommation de l’énergie”, grâce à la centrale solaire de Bokhol, toutes choses qui favorisent “une bonne exploitation des périmètres rizicoles”, a-t-il indiqué.
S’y ajoutent les retombées de l’accompagnement de la SAED (Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal, et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé), ainsi que du projet 3PRD, le Projet de promotion des partenariats rizicoles dans le delta du fleuve, selon M. Mbodj.