Le Programme des actions stratégiques de l’Etat (PASER) dédié à Kaffrine (centre) va coûter quelque 200 milliards de francs CFA, a annoncé lundi le gouverneur de cette région du centre du Sénégal, Jean Baptiste Coly.
Le PASER de Kaffrine, qui va notamment consister à doter cette région d’infrastructures pour un meilleur accès aux services sociaux de base, “ne sera pas loin des 200 milliards de francs CFA”, a-t-il déclaré au terme d’un comité régional de développement (CRD) axé sur la validation dudit programme.
“La région de Kaffrine dispose essentiellement de deux potentiels à savoir l’agriculture et l’élevage’’, a avancé son gouverneur s’adressant à des journalistes à la fin de ce CRD à laquelle participaient des autorités administratives, des élus locaux et des chefs de service.
“Sur la base du diagnostic qui a été fait, a ajouté Jean Baptiste Coly, nous avons ressorti les contraintes et les atouts” de la région, processus à l’issue duquel “nous avons mis en place un document qui va être soumis à l’Etat”.
Le PASER va ainsi consister à “mettre en place les équipements qui vont permettre à la région de Kaffrine d’avoir un accès aux services sociaux de base”, a expliqué M. Coly.
Dans ce cadre, a-t-il poursuivi, il est envisagé “la construction de plusieurs infrastructures routières pour désenclaver la région de Kaffrine”.
“Nous avons également pensé qu’il était utile de transformer les produits locaux en matière de production arachidière”, a indiqué le chef de l’exécutif régional, appelant les Kaffrinois à revenir au bercail investir pour participer au développement de leur commune.
“Kaffrine va être sous peu une ville universitaire, et il nous manque des infrastructures de transport. Nous appelons les autochtones à s’organiser en GIE pour développer le transport”, a-t-il insisté.
Il signale que le PASER est un nouveau concept qui ambitionne de matérialiser la volonté des pouvoirs publics de “territorialiser les politiques des collectivités” locales du Sénégal.
Selon lui, ce programme est appelé à être validé par le Premier ministre au cours d’un prochain conseil interministériel, ensuite “on passera à la phase de mise en œuvre”.