Vendredi, l’assassinat à Bagdad de l’«influenceuse» et mannequin Tara Farès suscitait l’émoi en Irak et dans de nombreux pays arabophones.
Les faits sont survenus jeudi en fin de journée à Camp Sarah, un quartier du centre de Bagdad où Tara Farès à été atteinte de «trois tirs mortels», selon le ministère de l’Intérieur.
Le ministère a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier l’auteur des tirs sur cette star des réseaux sociaux alors qu’elle conduisait sa Porsche blanche décapotable aux fauteuils rouges.
Three well-known women involved in the beauty industry were reported murdered in #Iraq in last 30 days:
Today: Tara Fares, 22, blogger and model
Wednesday: Suad al-Ali, human rights activist
4 Weeks ago: Rafeef al-Yaser, surgeon and beauty expert. pic.twitter.com/gkustNnWFK— Fuad Alakbarov (@DrAlakbarov) September 29, 2018
La police a rendu publiques les images de vidéosurveillance montrant l’auteur des tirs s’échappant avec un complice à moto.
Pour les internautes, qui trouvent dans les réseaux sociaux un espace de liberté dans un pays conservateur, la jeune femme de 22 ans a été punie pour son mode de vie, détonant en Irak.
La blogueuse, qui voyageait souvent et se signalait rarement à Bagdad où elle est née, postait régulièrement pour ses 2,7 millions d’abonnés sur Instagram des photos d’elle, blonde, rousse ou brune selon les périodes.
(nxp/afp)



