
Depuis près d’un siècle, la médecine moderne bute sur la cause véritable de la plupart des affections – et du cancer en particulier. En effet, il est difficile, voire hasardeux, après une étude épidémiologique, d’incriminer formellement quelque chose (aliment, produit chimique, virus, etc.), comme un facteur causal de cancer ; car, en vérité, la survenue d’un cancer est toujours le fait d’une conjonction de facteurs suspects connus – et toujours, il y’aura des facteurs inconnus. Tout cela fait qu’il y a souvent trop de biais et donc de sources d’erreurs dans l’interprétation des résultats des études, tant rétrospectives que prospectives.
Au-delà, il est établi que ‘’le cancer est une maladie fonctionnelle du génome humain. Il ne s’agit pas d’une maladie anatomique irréversible, mais d’un mécanisme par lequel un gène au sein d’une cellule normale s’active soudainement pour lui conférer un taux de croissance anarchique’’. Très simplement, les cellules deviennent folles se multiplient exagérément et deviennent envahissantes par la production de métastases. Il s’agirait vraisemblablement de la rupture d’un savant équilibre, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres affections (arthrose, diabète, hépatite, sclérose en plaques, psoriasis, asthme, etc.). Tout peut laisser penser qu’il s’agit d’une réaction inappropriée et disproportionnée de l’organisme face à une agression (psychique, physique, infectieuse, etc.) – en somme, une affection auto-immune, au sens large du terme, induite par un environnement hostile, chez un sujet très sensible au stress et instable mentalement ; et il s’agit donc, à la limite d’un « suicide biologique ».
Dès lors, une prévention efficace du cancer passe nécessairement par la gestion des émotions – et donc par une fortification spirituelle, Et certes, le cancer apparaît généralement à l’âge adulte, mais il est établi à la lumière de plusieurs études que la prévention doit débuter dès l’enfance ou l’adolescence (sexualité responsable, gestion des émotions par une fortification spirituelle – en somme, une vie saine.
Oui, la spiritualité joue un rôle déterminant dans la prévention, l’évolution et le pronostic de toutes les maladies ; en effet, dans une perspective religieuse, si l’homme se comporte comme il se doit, il est en phase avec son Créateur et avec tout son environnement (même microbiologique) ; tout est clément à son égard, et donc pratiquement rien ne l’agresse ; en revanche, si l’homme est incrédule ; il n’est plus en phase avec son Créateur et non plus avec tout son environnement ; tout lui devient hostile, tout l’agresse ; et en réagissant de façon disproportionnée ou aberrante, il se crée toutes sortes de dysfonctionnements (allergies et autres affections auto-immunes). Oui, tout est potentiellement allergène ou carcinogène (inducteur de cancer) – ou autant nocif.
Dr Mouhamadou Bamba NDIAYE – Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar – Pédiatre à Thiès.
UNE APPROCHE SIMPLIFIÉE DE LA MALADIE MENTALE (PERSPECTIVE ISLAMO CHRÉTIENNE).
Les maladies mentales qui constituent un fléau grandissant et de plus en plus préoccupant sont devenues un véritable problème de santé publique. Et on ignore, jusqu’à ce jour, ses causes véritables, en dépit des recherches. A notre avis, cet état-des-lieux tient à la méconnaissance de l’esprit humain qui, de par sa grande complexité, continuera d’étonner tant les scientifiques que les religieux, car procède du Transcendantal (17. Le Voyage Nocturne : 85-89 – Al-Isrâ’). Ainsi, seuls les ‘’Textes Sacrés’’ (Coran, Évangile, Thora) qui sont ‘’une explication de toutes choses’’ pourraient nous permettre de l’appréhender, tant soit peu. Et quand on sait qu’il n’y a presque plus de athées dans le monde, les chercheurs qui sont croyants, dans leur immense majorité, devraient pouvoir y puiser, afin de mieux comprendre la psychologie humaine et ses aspects pathologiques, et d’apporter les véritables remèdes aux malades souffrant de maladies mentales. Il y a urgence, car dans le monde, chaque année, 10 millions de personnes tentent de se suicider et 1 million d’entre elles en meurent ; ainsi, toujours selon l’OMS, le suicide risque de devenir la deuxième cause de décès en 2020.
Incontestablement, la Bible est l’un des plus grands manuels de psychiatrie ; elle rapporte des récits fort riches en enseignements, en ce qui concerne les maladies mentales (psychoses, épilepsies, etc.), incrimine formellement les mauvais esprits (les démons), comme l’agent causal et souligne l’importance de la foi pour le traitement (exorcisme) ; oui, c’est la foi qui guérit rappelait souvent le Christ ! [(Luc 6 : 17-19) ; (Luc 9 : 38-45) ; (Luc 8 : 27-39)] Et au vu de tout cela, il est étonnant que la Médecine Moderne qui est occidentale par essence se soit laïcisée et ait fait l’impasse totale sur cet important héritage. A l’évidence, elle doit se ressaisir en s’ouvrant sur la religion qui est un élément important de la culture et qu’il faut considérer comme une science sociale à part entière, devant être le premier temps de toute recherche scientifique ; elle ne peut plus ignorer la conviction de l’immense majorité des croyants, toutes confessions confondues ; ce d’autant que cette conviction est extrêmement forte et que sa remise en question effondrerait tout l’édifice divin. ‘’l’homme n’est humain que dans une culture ; il se construit dans son système de valeurs ; malade, il guérira en observant les principes de la société’’ .(Cécille Dufour, pédo-psychiatre). Oui, on ne peut pas guérir un croyant, en dehors des convictions religieuses qui l’ont structuré.
Au demeurant, la Psychiatrie laïque est particulièrement hermétique et donc difficile à appréhender ; ainsi, elle est forcément génératrice névroses, comme la plupart des sciences sociales (philosophie, psychologie, sociologie, etc.) ; c’est ceci qui fait que beaucoup de ceux qui sont sensés nous ‘’traiter’’, en nous tirant des ténèbres vers la lumière, ont eux-mêmes une tourmente. Et donc, à l’évidence, une telle tentative de rationalisation devrait contribuer à une amélioration de la santé dans le monde entier,
Dr Mouhamadou Bamba NDIAYE – Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar – Pédiatre à Thiès.