
Certes, nos connaissances sur les méfaits du tabac ont progressé de façon remarquable, mais paradoxalement, ils n’ont guère entraîné une régression du fléau. En vérité, comme dans toutes les pratiques néfastes, la sensibilisation classique ne règle pas les problèmes ; oui, la prise de conscience des conséquences dramatiques liées à la pratique à risque est certes une démarche importante, mais non – déterminante ; sinon, aucun médecin ne fumerait ou n’absorberait une goutte d’alcool ; il est en réalité très difficile de se départir d’un comportement à risque, en dehors d’une motivation spirituelle. Et dans cette perspective, le tabac doit être considéré comme une abomination et une œuvre du démon, à l’instar du vin (5. La Table Servie : 93-94 – Al-Mâ’idah) ; c’est ainsi qu’on ne peut le prévenir de façon efficace que par la prière ; oui, ‘’la prière préserve de la turpitude et du blâmable’’ (29. L’Araignée : 45 – Al-Ankabût). Ainsi, chez le musulman qui prie, le tabagisme est toujours le fait d’une irrégularité ou d’un manque d’application dans la prière et donc d’une spiritualité déficiente. L’Evangile confirme ce rôle fondamental de la prière pour se préserver de la tentation (Luc 22 : 39-46)
Et outre son rôle éminent et incontournable pour la prévention des turpitudes et actes blâmables (dont le tabagisme et les autres toxicomanies), l’assiduité à la prière constitue la première condition pour accéder à la santé mentale et au bonheur ; oui, dans une perspective religieuse, la voie de la santé mentale et celle du bonheur se confondent et passent par la prière [(70. Les Voies d’Ascension : 19-35 – Al-Ma’ârij) ; (23. Les Croyants : 1-11 – Al-Mu’minûne)].
Ainsi, tout homme qui ne prie pas est potentiellement un toxicomane (tabac, alcool, drogues), un fornicateur (ou un pervers sexuel, d’une manière générale) ; tout homme qui ne prie pas ne peut pas connaître le bien-être et ne peut pas être véritablement sain d’esprit ; oui, il souffrira inévitablement de stress et présentera dans le meilleur des cas une anxiété et des troubles de l’humeur pouvant s’aggraver et évoluer vers une maladie psychosomatique.
Au vu de tout cela, il est devenu évident que tout ce que Dieu interdit est nocif pour l’homme et pour la société ; il faut parfois un peu de recul pour percevoir cela de science certaine ; c’est dire la nécessité de retourner à Dieu et de faire la promotion de la prière pour vaincre définitivement le tabagisme et les autres fléaux (Sida, entre autres) ; oui, c’est le même combat !!!
Dr Mouhamadou Bamba NDIAYE – Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar – Pédiatre à Thiès.