Le plus haut lieu de négoces du Baol a reçu, ce week-end, la visite d’un très important contingent de pandores appartenant au groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Les pandores, probablement informés par les renseignements généraux de l’existence d’un réseau de trafiquants, sont venus à l’improviste encercler le marché Ocass. Il sera découvert, bien après, qu’ils étaient sur les lieux pour traquer les armuriers et les vendeurs d’armes à feu qui ont réussi à se frayer une place de choix dans le marché noir depuis plusieurs mois.
Touba devenant, du coup, une plaque tournante de fabrication des armes à feu artisanales, même si la vente d’armes de type moderne y est aussi développée. A côté de ces armateurs et autres vendeurs, il y a aussi les fabricateurs de papiers frauduleux de port d’armes. Selon un commerçant joint au téléphone, « il s’agit d’un véritable business où l’argent coule à flots ».
L’opération coup de poing s’est déroulée sous le soleil de plomb de ce samedi. A Sylla, bijoutier de son état de raconter : « nous les avons vus traverser le marché Ocass en diagonale. Nous ne savions pas ce qu’ils cherchaient. C’est après que nous avons eu vent qu’ils étaient venus traquer les vendeurs d’armes à feu ». Au finish, un nombre non encore rendu officiel de trafiquants a été arrêté. Un tour sur les lieux a permis de remarquer une absence totale des cantines réputées abriter ces contrevenants.
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