Les cadres casamançais recadrent Salif Sadio : “ce n’est pas à lui de dire…”

 

désaccords sur la condition posée par le chef rebelle qui exige «un médiateur sérieux et crédible».

Le secrétaire général dudit collectif est d’avis que «tous ceux qui, aujourd’hui, s’activent au niveau du raisonnement de ce conflit sont des gens suffisamment crédibles».

Selon Moussa Cissé, «Il y a aujourd’hui, suffisamment de gens crédibles pour pouvoir discuter véritablement des problèmes de la Casamance, du retour de la paix et du développement de la Casamance. De ce point de vue, il n’y a pas l’ombre d’un doute», rassure-t-il.

Pour sa part, le membre du groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), Ibrahima Ama Diémé, souligne que Robert Sagna et compagnie ne se sentent nullement visés par le chef d’Atika, la branche armée du Mfcd.

«Qu’il (Salif Sadio) parle de médiateur crédible, je ne pense pas que le Grpc soit interpelé en quoi que ce soit dans cette affaire parce que, souligne-t-il, nous ne sommes pas des médiateurs, nous ne cherchons pas à l’être», précise-t-il.

Noua Cissé, un observateur de la crise casamançaise, trouve qu’il y a un manque de transparence et de confiance dans la gestion du dossier du processus de paix en Casamance.

«Il est surprenant que la question de crédibilité de la médiation se pose, tout cela traduit la nébulosité dans laquelle les négociations sont engagées. Ce qu’on vient d’apprendre de Alain Mballo (journaliste correspondant de Rfi en Guinée-Bissau) montre qu’il y a un manque de confiance et surtout un soupçon de manque de crédibilité de ce qui est répertorié».

Le journaliste correspondant de Rfi en Guinée Bissau, qui a animé une conférence sur le processus de paix en Casamance à Paris, a révélé que le chef rebelle du Mfdc, Salif Sadio est prêt à négocier mais à condition qu’il y’ait un médiateur crédible.

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