
Dans son adresse à la Nation ce 31 décembre, le Président Sall a carrément laissé en rade la culture du Sénégal.
« Le principal problème au Sénégal lorsqu’on parle de la politique culturelle c’est qu’on est tenté de tout résumer à la musique. » Cette phrase, le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, la sort souvent pour faire de la pédagogie et expliquer que les 23 milliards de Francs CFA (35 millions d’Euros) constituant le budget du département ministériel qu’il gère, doivent couvrir un champ plus vaste que ce que le commun des mortels comprend lorsque le mot « culture » est prononcé. La culture comporte plusieurs secteurs tels que le cinéma, l’artisanat, le design, la mode, l’architecture sont souvent perçus, à tort selon le ministre de la culture, comme laissés en rade.
Le président de la république Macky Sall a réalisé en 2019 le Musée des Civilisations noires et annonce la construction dès le deuxième semestre de 2019 du « Mémorial de Gorée ». Il avait aussi fait savoir qu’un « Palais des arts » sera érigé à l’ancien Palais de Justice au Cap Manuelle.
En effet, des projets tels que le pôle urbain de Diamnadio incluent les industries culturelles. Objectif : pérenniser un socle d’entrepreneurs culturels locaux.
La politique culturelle sénégalaise se manifeste dans plus d’une vingtaine de domaines allant de la musique à la peinture en passant par la gastronomie.
Certains secteurs connaissent des progrès, c’est le cas des droits d’auteur. D’autres sont en cours de restructuration, c’est le cas de l’édition mais aussi du cinéma.
iGFM