
Yannis Behrakis est décédé samedi à l’âge de 58 ans. Il travaillait pour Reuters depuis plus de trente ans et était «l’un des meilleurs photographes de sa génération», lui a rendu hommage l’association grecque pour la presse étrangère.
https://twitter.com/a2linefrancois/status/1102159192100622336?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1102159192100622336&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.20min.ch%2Fro%2Fnews%2Fmonde%2Fstory%2F-Personne-ne-peut-dire–je-ne-savais-pas–11517381
«Ses images ont forgé la manière même dont nous percevons les événements, depuis la guerre en Afghanistan ou en Sierra Leone, jusqu’à la crise des réfugiés et le printemps arabe», écrit l’association.
Yannis Behrakis, one of Reuters' most decorated and best-loved photographers who covered conflicts, disasters and uprisings and led a team to a Pulitzer in 2016 for coverage of the refugee crisis, has died at the age of 58: https://t.co/3pCwOaLab6 pic.twitter.com/yrpSVE7M7E
— Reuters Pictures (@reuterspictures) March 3, 2019
Yannis Behrakis a été lauréat notamment du World Press Photo en 2000, du prix Bayeux-Calvados pour les correspondants de guerre en 2016 et nommé photographe de l’année par The Guardian en 2015. L’artiste s’était donné pour mission: «de faire en sorte que personne ne puisse dire: Je ne savais pas», rapporte le quotidien britannique.
Le Grec dirigeait également une équipe de Reuters qui a remporté le prix Pulitzer en 2016 pour sa couverture de la crise des réfugiés.
Yannis Behrakis avait échappé de peu à la mort en Sierra Leone en 2000, dans une embuscade tendue par des tireurs qui avaient tué l’un de ses collègues de Reuters, Kurt Schork, et un caméraman de l’agence AP, Miguel Gil Moreno.
Le photographe grec Yannis Behrakis est mort. Il était "l'un des meilleurs photographes de sa génération", selon son employeur, @Reuters https://t.co/2X9uUAe3q4 #AFP pic.twitter.com/NFEXQaqFam
— Agence France-Presse (@afpfr) March 3, 2019
(vsm/afp)