A la Une: Révélations de l’Obs:Macky Sall vire El Hadj Kassé, Seydou Guèye pressenti pour diriger la communication du Palais, Latif Coulibaly devient porte-parole du PR; Aliou Sall reprend la parole cet après midi à Guediawaye; Can 2019: Les lions battent facilement la Tanzanie et entrent bien dans la compétition
1-Les grandes décisions de Macky Sall en réunion secrète hier : El Hadj Kassé limogé du Palais, Seydou Guèye pressenti pour prendre en charge la communication présidentielle. L’Obs qui a fait ces révélations assure que Latif Coulibaly est le nouveau porte-parole présidentiel
2-Week end de bonnes nouvelles pour les lions :la team d’Aliou Cissé a livré une clean sheet face à la Tanzanie malgré le nombre d’occasions ratées, 2-0. Pendant ce temps, les lions du beach soccer devenaient champions d’Afrique une fois de plus, et les U-17 recevaient la confirmation de leur qualification au Mondial par un communiqué de la CAF
3-Aliou Sall parle cet après-midi : Le maire de Guédiawaye et DG de la CDC a donné rendez-vous à ses militants et sympathisants cet après-midi à 15h à Guediawaye pour une « importante déclaration »
4-Moustapha Cissé Lo dans le verbe: « de gré ou de force, je serais candidat à la mairie de Dakar ». Le tonitruant responsable de l’APR ne démord pas. Face à Babacar Fall de la RFM, il a confirmé sa décision irrévocable de briguer la mairie de Dakar lors des prochaines locales. Il demande aussi à Macky Sall de changer de porte-parole
5-Dior Sow Fall première femme procureure : « Serigne Bassirou Guèye doit entendre l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, le ministre-conseiller du président de la République El Hadji Kassé et Clédor Sène ». Invitée du Jury du dimanche de Mamoudou Ibra Kane sur Itv, l’ancienne magistrate au Tribunal pénal international pour le Rwanda s’oppose aussi à ceux qui réclament l’arrestation d’Aliou Sall.
6- Enquête sur le meurtre de Bineta Camara : Son père Malal Camara, directeur général de l’Agence de développement local (Adl), sera entendu ce lundi à 10 heures, par le Doyen des juges du tribunal de Tambacounda
7- Deux morts et plusieurs blessés dans un état critique vers le Lac Rose hier : Le drame a eu lieu au croisement Niacourab, sur la route du lac Rose. C’est en voulant esquiver un scooter qu’un mini-car s’est renversé et est entré en collision avec un autre mini-car qui roulait en sens inverse.Ma Revue de presse
Mauritanie:Mohamed Ould Ghazouani proclame sa victoire
https://www.financialafrik.com Bien avant une déclaration officielle de la Commission électorale indépendante (CENI), le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, s’est proclamé vainqueur au premier tour, dimanche 23 juin, en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, selon des journalistes présents.
Le scrutin présidentiel avait eu lieu la veille, soit le 22 juin, et opposait le dauphin désigné par le président sortant à cinq adversaires dont le leader abolitionniste Birame Dah Ould Abeid, deuxième selon les résultats provisoires avec un peu moins de 19% des voix et Sidi Ould Boubacar, ancien premier ministre, qui vient à quelques poussières de décimales près.
M. Ghazouani a proclamé sa victoire devant une foule de ses partisans au terme d’une veillée électorale dans la nuit de samedi à dimanche, sur la base de 80 % des bulletins dépouillés. Selon une source à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), il recueillait 50,56 % des suffrages sur 80 % des bulletins dépouillés, alors que les compilations se poursuivaient dans la journée. Albert Savana
Présidentielle en Mauritanie:L’opposition rejette les résultats
Les Mauritaniens se sont rendus aux urnes samedi pour élire leur président. Avant même que les résultats ne soient proclamés, les quatre candidats de l’opposition les ont rejetés. Le candidat du pouvoir, M. Ghazouani, s’est déclaré dimanche vainqueur dès le premier tour.
Les quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle en Mauritanie ont rejeté dimanche les résultats avant même leur proclamation. Ils ont qualifié de “nouveau coup d’Etat” la déclaration de victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh El-Ghazouani., alors que les résultats étaient encore en cours de compilation, au terme d’une veillée électorale en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz devant ses partisans.
“Le pouvoir a perdu la bataille électorale”, a assuré le candidat Biram Ould Dah Ould Abeid, lors d’une conférence de presse conjointe avec les trois autres opposants en lice dans ce scrutin.
Un autre candidat, Sidi Mohamed Ould Boubacar, a dénoncé de “multiples irrégularités” qui selon lui “ôtent toute crédibilité” à cette élection.
“De ce fait, nous rejetons les résultats de ce scrutin et nous considérons qu’ils n’expriment nullement la volonté du peuple mauritanien”, a-t-il dit. Il a assuré que l’opposition utiliserait “toutes les voies de droit” pour les contester.
“Nous demanderons à la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR) de publier les résultats bureau par bureau”, a indiqué M. Ould Boubacar.
Appel à résister lancé
Les derniers résultats affichés par la Céni en milieu d’après-midi, portant sur près de 98 % des bureaux de vote, accordaient à M. Ghazouani 51,8 % des voix devant, M. Ould Abeid à 18,6 % et M. Ould Boubacar à 17,9 %.
“Nous lançons un appel au peuple mauritanien, un appel à résister dans les limites de la loi à ce énième coup d’Etat contre la volonté du peuple”, a déclaré pour sa part M. Ould Abeid.
Il a fustigé la “mentalité de putschistes” de MM. Ghazouani et Ould Abdel Aziz, tous deux auteurs du renversement de présidents en exercice, en 2005 et en 2008. Il voit dans la revendication de victoire du candidat du pouvoir un “nouveau coup d’Etat”.
Les Mauritaniens se sont déplacés samedi en nombre pour élire leur président, qui devra préserver la stabilité chèrement conquise par ce vaste pays du Sahel, mais aussi en assurer le développement économique et y faire progresser le respect des droits humains.
Ce scrutin doit marquer la première transition entre deux présidents élus dans ce pays secoué par de nombreux coups d’Etat de 1978 à 2008, date du putsch de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui était alors général. Le président sortant ne pouvait se représenter après deux mandats.
DES VIOLENCES ÉCLATENT À NOUAKCHOTT
http://www.emedia.sn Ça chauffe dans certains quartiers de Nouakchott. Des violences ont éclatées ce dimanche, lendemain de l’élection présidentielle. Les manifestations ont eu lieu près que le candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, s’est proclamé vainqueur au premier tour. Il a fait la déclaration, ce dimanche, en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. Ses adversaires s’opposent à cette déclaration. Ils dénoncent « les fraudes massives » qui, selon eux, ont émaillé ce scrutin. Ils ont relevé des irrégularités et dénoncé l’expulsion de leurs représentants de certains bureaux de vote. Des militants des partis de l’opposition ont ainsi investi certaines rues pour y déverser leur bile suite à la sortie du candidat du parti au pouvoir.
Céréales:La production en baisse pour la campagne 2019-2020
https://www.lejecos.com Selon les prévisions de juin 2019 du département américain de l’agriculture (USDA), l’offre mondiale de céréales devrait se situer à 3466,4 millions de tonnes (Mt) pour la campagne 2019-2020, enregistrant une baisse de 0,9% par rapport aux prévisions de mai 2019.
Par contre, comparativement aux estimations de la campagne 2018-2019, une hausse de 0,8 est attendue. Pour leur part, les prévisions du mois de juin 2019 de la demande mondiale de céréales (2680,4 Mt) ont reculé de 0,3% par rapport à celles de mai 2019, contre une augmentation de 1,6% relativement aux estimations de 2018-2019.
Concernant les prix, ceux du riz indien (25% brisure), du blé tendre (SRW), du maïs, des huiles de soja et d’arachide ont augmenté en mai 2019, en rythme mensuel. En revanche, les prix du riz thaïlandais (25% brisure), du sucre brut, de l’huile de palme et du Brent se sont repliés sur la même période.Pathé TOURE
Croissance économique:La demande intérieure demeure le principal moteur dans l’espace Uemoa
https://www.lejecos.com «La demande intérieure est demeurée le principal moteur de la croissance économique dans l’Union, avec une contribution de 7,7 points de pourcentage (pdp) à la progression du Pib au premier trimestre 2019.
En particulier, la contribution de la consommation finale à l’expansion économique s’est située à 4,9 pdp tandis que l’apport de l’investissement est ressorti à 2,8 pdp. En revanche, le commerce extérieur de biens et services a eu une contribution de -1,4 pdp, après -1,9 pdp au quatrième trimestre 2018 ».
L’information est contenue dans le « Rapport sur la politique monétaire dans l’UMOA -Juin 2019 » publié par la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao). Selon le document, la consommation finale s’est accrue de 5,8%, en glissement annuel, au premier trimestre 2019, contre 6,9% au quatrième trimestre 2018. Cette évolution est en lien avec la baisse du rythme de croissance de la consommation des ménages en produits alimentaires et pétroliers.
Pour leur part, la Bceao informe que les investissements dans l’Uemoa ont progressé de 9,6%, en rythme annuel, au premier trimestre 2019, après 8,5% le trimestre précédent, sous l’impulsion notamment des Btp dans les secteurs public et privé. En particulier, l’évolution observée dans le secteur public est en rapport avec la poursuite de l’exécution de programmes de construction d’infrastructures des Etats.
Au niveau du commerce extérieur, la contribution négative à la croissance économique est le reflet du déséquilibre structurel des échanges de biens et services. L’amélioration de la contribution du secteur extérieur est en lien avec la réduction du déficit commercial, du fait d’une progression des exportations plus importante que celle des importations.Adou FAYE
Café,coton graine,arachide:Des productions en hausse dans l’espace Uemoa
https://www.lejecos.com La Bceao a publié son Rapport sur la politique monétaire dans l’UMOA –Juin 2019 concernant le mois de juin. Plusieurs spéculations ont connu une hausse.
«Les récoltes de cacao se sont renforcées de 3,9%, d’une campagne à l’autre pour ressortir à 2.125.241 tonnes, en raison du rajeunissement progressif des vergers par l’utilisation de nouvelles variétés de cacao à fort rendement », lit-on dans le document.
Pour la récolte du coton graine au sein de l’Union, la Bceao souligne qu’elle est passée de 2.432.055 tonnes durant la campagne 2017/2018 à 2.494.305 tonnes la campagne suivante, soit une progression de 2,6%. Cette évolution, explique-t-on, est consécutive à une pluviométrie globalement satisfaisante dans les zones de production et au maintien des principales mesures de soutien aux producteurs, notamment la mise à disposition d’intrants et d’un encadrement technique approprié.
Pour l’arachide, la quantité produite durant la campagne 2018/2019 est estimée à 3.466.749 tonnes, en hausse de 8,8% par rapport à la campagne précédente, en raison des bonnes récoltes enregistrées dans la quasi-totalité des Etats membres de l’Union, du fait d’une pluviométrie globalement satisfaisante.
Concernant les récoltes de noix de cajou, elles se sont élevées à 1.198.149 tonnes au cours de la campagne 2018/2019, en progression de 5,0% par rapport à la campagne précédente, en raison des conditions climatiques favorables dans les principaux pays producteurs de l’Union.
Selon la Bceao, la production de caoutchouc s’est également renforcée dans l’Union au cours de la campagne 2018/2019, sous l’effet de l’augmentation des superficies plantées. Elle est estimée à 624.136 tonnes, en hausse de 2,9% par rapport à la campagne 2017/2018.
La production de café, évaluée à 143.675 tonnes durant la campagne 2018/2019, est en hausse de 178,9% par rapport à la campagne précédente.Adou FAYE
Niveau d’endettement en Afrique:16 pays présentent un risque élevé de surendettement selon la Bad
https://www.lejecos.com Les nouveaux d’endettement sont en hausse mais il n’y a pas de risque systématique de crise de la dette. C’est ce que soutient la Banque africaine de développement (BAD) dans un document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
«En 2017, l’endettement public brut atteignait 53% du PIB en Afrique, avec des disparités considérables entre les pays. Sur les 52 pays pour lesquels on dispose de données, 16 pays (y compris l’Algérie, le Botswana, le Burkina Faso et le Mali) ont un ratio dette/PIB inférieur à 40%, et six pays (Cabo Verde, Congo, Egypte, Erythrée à 100%.
L’approche d’évaluation de la viabilité de la dette du FMI classe 16 pays comme présentant un risque élevé de surendettement ou en surendettement. Bien que les dettes soient devenues plus vulnérables dans certains pays, le continent dans l’ensemble n’est pas confronté à un risque systématique de crise de la dette ».
L’information est contenue dans le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2019 »de la Banque africaine de développement (BAD). Selon le document, le facteur de la récente hausse de la dette varie selon les pays, mais le déclin du prix des matières premières en 2014 est une source majeure de détérioration des situations budgétaires, notamment parmi les pays des exportateurs depétrole. «Le ratio moyen dette/PIB des exportateurs de pétrole est passé de 19% à 43% entre 2013 et 2017, tandis que chez les importateurs de pétrole, ce taux est passé de 52% à 62% sur la même période.
L’investissement public a également augmenté, pour construire l’infrastructure nécessaire intermédiaire. Ces investissements ont contraint les pays à effectuer de considérables emprunts étrangers etintérieurs. Les besoins en infrastructures du continent s’élèvent à 130 à 170 milliards de dollars US par an, avec un défi de financement de 68 à 108 milliards de dollars », explique-t-on.
Pour certains pays, précise la même source, la recrudescence récente des menaces à la sécurité liées au terrorisme a conduit à intensifier les dépenses de sécurité, ce qui a entrainé un accroissement de la dette.
«La composition de la dette en Afrique a évalué, les pays ayant une tendance à délaisser la dette extérieure officielle et à conditions préférentielles, en faveur de la dette commerciale, qui implique des coûts de service plus élevés. Le service de la dette extérieure, en part des exportations, a augmenté de 5% en 2013 à 10% en 2016 (la dernière année pour laquelle nous disposons de données) », lit-on dans le document. Ce mouvement vers les marchés et capitaux internationaux, a selon la BAD, été encouragé par la rapidité de l’accès au financement.
«En 2017, les émissions obligatoires de la Cote d’Ivoire, de l’Egypte, du Nigeria, du Sénégal, de l’Afrique du Sud et de laTunisie se sont élevées à 19,3 milliards de dollars US , portant lavaleur totale cumulée des obligations émises depuis 2010 à 69,5 milliards de dollars. Les emprunteurs en Afrique se sont en outre détournés des préteurs bilatéraux traditionnels, en Europe et aux Etats-Unis, pour se tourner vers les créances émergents. Par exemple, les nouveaux prêts de la Chine à l’Afrique sont passés de 2 milliards en 2003 à 17 milliards en 2013, avant de se stabiliser autour de 13 milliards en 2015 », détaille l’institution panafricaine.Oumar Nourou
Bocar Samba Dièye:«Ce que j’aurais fait n’eût été ma famille…Abdoul et moi»
https://www.dakaractu.com Grand commerçant reconnu dans l’importation de riz, Bocar Samba Dièye est toujours empêtré dans des contentieux judiciaires avec des banques de la place. ans les tribunaux sénégalais.
C’est donc depuis 2008 que ses difficultés ont commencé. Ce qui fait 11 ans qu’il dit courir derrière 3,2 milliards que lui doivent toujours des établissements bancaires, et dont les dossiers sont répartis entre les tribunaux de Saint Louis, Thiès et Dakar.
Bocar Samba Dièye, dans ses propos recueillis par Dakaractu ce dimanche 23 juin 2019, en a profité pour montrer comment l’État, à travers la justice, pourrait venir à bout de ce problème qui a plombé ses activités. Il a confié qu’il aurait tout abandonné depuis très longtemps si cela ne dépendait que de lui. ‘’N’eût été ma famille, j’aurais lâché depuis longtemps cette affaire. Moi, je m’en remets à Dieu (LSI).
Plus d’une décennie après le début de ses déboires avec les banques, il continue de s’interroger sur les actes posés par son notaire, Moustapha Ndiaye. Il a aussi évoqué son rapport avec le Président de la République Macky Sall et cette personnalité qui l’a détourné de sa volonté de l’aider dans cette affaire, ainsi que les sollicitations auprès de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade.
Cependant, il a apporté des éclairages sur les réelles origines de son problème et ce qu’il reproche à l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye, auquel il impute la responsabilité première de ce qui lui est arrivé…
PRIX DE L’HOMME DE L’ANNÉE DU SECTEUR PÉTROLIER AFRICAIN : Africa Oil & Power porte son choix sur Macky Sall.
LE CAP, Afrique du Sud, 23 juin 2019/ — Africa Oil & Power (https://AfricaOilandPower.com) remettra le prix à S.E. Macky Sall lors de sa conférence annuelle au Cap ; S.E. Macky Sall est reconnu pour ses efforts visant à relancer l’économie sénégalaise et à créer un marché attractif pour le pétrole et le gaz ; S.E. Macky Sall prononcera un discours à Africa Oil & Power 2019.
S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal, se verra remettre le prestigieux prix « Homme de l’année » lors de la conférence Africa Oil & Power, qui se tiendra du 9 au 11 octobre 2019 au Cap. Le prix sera remis au président lors de la conférence, au cours de laquelle il présentera également le discours liminaire
Le Sénégal est une frontière mondiale pour les découvertes de pétrole et de gaz – bien connu comme le marché africain où faire de grandes découvertes de pétrole et de gaz, en grande partie grâce à une campagne de plusieurs décennies menée par Sall pour améliorer la transparence, créer un environnement d’investissement attractif et relancer la croissance.
« Alors que les pays africains de tout le continent cherchent à stimuler la croissance et à se diversifier économiquement, le Sénégal est un bon exemple de pays qui fait fonctionner l’énergie – il crée un environnement propice au succès des affaires, attirant d’énormes investissements internationaux, tout en assurant des nombreuses opportunités d’investissement en amont et an aval et de développement des capacités locales », a déclaré Guillaume Doane, PDG d’Africa Oil & Power. « S.E. Macky Sall est l’un des principaux dirigeants africains, non seulement dans les domaines du pétrole et du gaz, mais également en tant que défenseur de la réussite économique globale. Nous sommes honorés de lui remettre ce prix. »
Sall a d’abord occupé le poste de PDG de l’entreprise étatique Petrosen de 2000 à 2001, avant de devenir ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique en 2001. Après une longue carrière politique, Sall a été élu président du Sénégal en 2012 et a mené une série de réformes visant à relancer l’économie sénégalaise et à attirer les investisseurs internationaux.
« Sur un continent où les conflits frontaliers ont freiné le développement des ressources en mer, le président Macky Sall insiste sur un résultat plus productif. Il a travaillé avec son homologue mauritanien, S.E. Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un accord visant à développer conjointement des ressources offshore dans l’intérêt mutuel des deux pays », a déclaré Jude Kearney, ancien sous-secrétaire adjoint aux industries de service et aux finances du département du Commerce des États-Unis sous l’administration Clinton et actuellement président de Kearney Africa Advisors.
Cette forme d’accord représente la meilleure pratique pour le développement de ressources transfrontalières et, dans ce cas particulier, est basée sur l’accord historique de Frigg conclu en 1976 entre le Royaume-Uni et la Norvège. Cette affaire a montré que, lorsque les dirigeants travaillent ensemble, des ressources peuvent être développées de manière pacifique au profit des populations des deux pays.
« L’accord entre la Mauritanie et le Sénégal a ouvert la voie au développement du champ de la Tortue grâce à l’unification transfrontalière, avec une répartition initiale des coûts, de la production et des revenus 50/50 ainsi qu’un mécanisme pour les futures déterminations d’équité fondées sur la performance sur le terrain. Cela demande du leadership, de la vision et de la prévoyance », a poursuivi Kearney.
Aujourd’hui, le Sénégal a l’une des économies les plus dynamiques du monde et la plus forte croissance de l’Afrique de l’Ouest. Sall a étroitement guidé le développement de deux projets pétroliers de plusieurs milliards de dollars au large des côtes sénégalaises – le champ pétrolifère SNE de classe mondiale et le projet gazier Greater Tortue/Ahmeyim (GTA). Le projet GTA a atteint la décision finale d’investissement en décembre 2018 et a déjà attribué plusieurs contrats initiaux, dont le contrat EPCIC pour le développement du FPSO nécessaire à Technip pour un montant estimé entre 500 millions et un milliard de dollars. Le gisement de pétrole SNE devrait atteindre le FID cette année. Les deux projets devraient commencer à générer des recettes d’exportation au début des années 2020.
Pour s’assurer que les nouvelles recettes pétrolières du pays profiteront directement au pays, Sall a plaidé pour un nouveau code des hydrocarbures, qui a été approuvé par l’Assemblée nationale cette année, et il a également créé le Cos-Petrogaz pour superviser le secteur pétrolier et gazier et délivrer des licences. Parmi les autres réformes visant à promouvoir la transparence, citons la limitation des mandats présidentiels de sept à cinq ans, renouvelable une fois, et le lancement du Plan Sénégal Emergent en 2014, qui prévoit une planification détaillée du développement social et économique du Sénégal.
La quatrième édition annuelle d’Africa Oil & Power, qui se tiendra du 9 au 11 octobre au Cap, aura pour thème « Make Energy Work » (Mettre en œuvre l’énergie) et se concentrera sur la manière dont le pétrole, le gaz et l’électricité peuvent générer de plus grandes opportunités pour les populations africaines et stimuler une croissance économique durable. Les leaders de l’industrie pétrolière et énergétique en Afrique célèbreront les réalisations remarquables de Sall et lanceront des discussions sur l’utilisation de l’énergie à travers le continent.
Le dernier récipiendaire de ce prix était le Secrétaire général de l’Opep, S.E Mohammed Sanusi Barkindo. S.E. Barkindo a guidé l’Opep dans l’une de ses périodes les plus turbulentes, marquée par une baisse soutenue du prix du pétrole et une perte de part de marché mondiale. On lui attribue le rétablissement de la stabilité du marché à l’échelle mondiale grâce à l’accord historique conclu entre l’Opep et les pays non membres de l’Opep pour réduire la production de pétrole.
Distribué par APO Group pour Africa Oil & Power Conference.SOURCE Africa Oil & Power Conference
«Les cadres disent NON à toute forme de transition autre que celle prévue dans le dossier d’appel d’offres»
L’Union des Cadres de la Sénégalaise Des Eaux, s’est réunie en Assemblée Générale extraordinaire ce Jeudi 20 Juin 2019 au Centre des Métiers de l’Eau pour analyser la situation actuelle de la réforme du secteur en cours. Cela fait suite à la décision n° 093/19/ARMP/CRD/DEF du 29 mai 2019, par laquelle l’Autorité de Régulation des Marchés Publics rend son verdict définitif concernant l’appel d’offres international portant sur la sélection d’un opérateur chargé de la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et périurbaine.
Il convient à l’heure de l’évaluation, de regretter amèrement la durée excessive du processus d’attribution qui malheureusement laisse planer de fortes suspicions quant à la régularité du processus, notamment sur le respect des règles de transparence et d’éthique. En effet, ces retards cumulés ont eu pour conséquence d’éclipser la phase d’accompagnement de six (06) mois initialement prévue entre l’ancien et le nouveau gestionnaire devant favoriser un passage de gestion harmonieux seul gage de maintien de la continuité du service fourni aux populations, de sauvegarde des différents acquis et de conservation des bonnes relations avec les autres parties prenantes (banques, fournisseurs, prestataires, …).
L’Union des Cadres informe les autorités qu’aucune situation d’exception ne saurait être acceptée dans cette phase de passage de gestion et tient à attirer leur attention sur la nécessité absolue de négocier avec les différentes parties afin de garantir des conditions de transition favorables, faute de quoi l’équilibre du secteur dans un horizon immédiat s’en trouverait fortement menacé avec des conséquences certaines sur les populations et les travailleurs sénégalais.
Sur le fond du dossier, autant l’UDC avait salué dans sa déclaration du mois de mars 2019 les termes de la décision n° 027/19/ARMP/CRD/DEF empreinte de rigueur et d’objectivité rendue par l’ARMP le 13 février 2019, autant elle est surprise par le traitement expéditif et superficiel du principal point d’achoppement portant sur la méthodologie d’estimation du caractère substantiel des non conformités identifiées dans sa décision n° 093/19/ARMP/CRD/DEF du 29 mai 2019. Bien que troublée par cette tournure subite et inattendue du dossier, l’UDC entend respecter la décision ainsi rendue et accorder le bénéfice du doute aux organes concernés, en attendant que les recours par voie de justice annoncés par la partie SDE aboutissent à un jugement définitif. L’Union des Cadres donne ainsi rendez-vous à l’histoire.
Sur un autre registre, l’Union des Cadres fustige le communiqué maladroit et visiblement rédigé dans la même précipitation de la Société Nationale des Eaux (SONES), en réaction au communiqué diffusé par la SDE le même jour.
L’UDC juge inapproprié que la SONES puisse parler au nom de l’Etat représenté par le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement dans l’organisation du secteur articulée autour du contrat d’affermage tripartite la liant à l’Etat du Sénégal et à l’Exploitant, dans lequel elle demeure une partie prenante entière ; en ce sens elle est tenue comme l’Exploitant de satisfaire certaines obligations, dont la défaillance remettrait en cause l’équilibre du secteur tout entier. Elle ne peut par conséquent être juge et partie. Cette position confuse risque donc de restreindre les exigences de performance dont la société de patrimoine est astreinte, d’inféoder irrémédiablement l’exploitant à la SONES et remettre en cause le modèle sénégalais érigé en référence partout dans le monde. De même, elle ne saurait parler au nom des organes d’évaluation pour justifier la décision ainsi arrêtée et apporter des arguments nouveaux, renforçant ainsi le sentiment de cabale organisé contre l’exploitant.
Enfin l’UDC juge inadmissible l’immixtion de la SONES dans les conditions de travail du personnel de l’exploitation. Les commentaires relevés dans ce communiqué relèvent d’un manque notoire de considération, de respect et d’ambition vis-à-vis du personnel de l’exploitation dont les aspirations ont été réduites à une conservation des emplois et un maintien des acquis. Cela est d’autant plus inacceptable que la rentabilité du secteur est le fruit du sacrifice consenti par le personnel de l’exploitant depuis la privatisation intervenue en 1996.
Dans la résolution finale de l’Assemblée Générale extraordinaire, l’Union des Cadres tient à rappeler aux autorités de l’Etat les recommandations énoncées dans son mémorandum du mois d’avril 2019.Union des Cadres de la SDE
Vaste mouvement annoncé au niveau des gradés de la Douane Sénégalaise
https://www.dakarposte.com En attendant d’y revenir avec une ébauche de détails, notamment avec la liste complète de ce vaste chamboulement attendu dans les prochains jours ou heures, dakarposte a appris de ses réseaux de renseignements jusqu’ici fiables qu’Oumane Kane (à titre illustratif) jusqu’ici chef du bureau Scanner est annoncé au poste de chef du Bureau Mole 2.
Il nous revient que Bassirou Ndiaye, Inspecteur ppl DRCI/Assistant nommé Chef du Bureau Contrôle après Dédouanement pourrait occuper le portefeuille de chef de subdivision du Port, poste jusque-là tenu par Lamine Sarr.
Nous avons pu glaner qu’Amadou Thioye, qui n’est autre que le Chef de Bureau (Dakar Port Nord) est annoncé au ministère des finances et du budget comme Conseiller Technique.
Le sieur Issa Niang, Inspecteur ppl, affecté il y’a de cela quelques mois à Dakar Port Nord comme Chef de Visite devrait, sauf revirement, conserver son poste. Quant à Ousmane Faye, nos sources, pas du genre à verser dans la météo, nous soufflent qu’il peut atterrir au Mole 8 comme chef de Bureau.
Quid du cas Lamine Sarr? Il est annoncé à Kaolack comme chef de subdivision. “Mame Assane Cissé est muté à Dakar comme vérificateur” nous souffle t’on. À suivre…
Fonds minier, grogne du personnel…:C’est le malaise au ministère des Mines
http://www.seneweb.comLe climat social est morose au ministère des Mines et de la Géologie dirigé par Mme Aïssatou Sophie Gladima. Du moins, si l’on en croit le quotidien Source A qui fait cas, dans sa livraison de ce lundi, d’un malaise ambiant qui y sévit.
Hormis “le tarissement du Fonds minier censé prendre en charge les salaires de pr !s de 200 agents dispersés entre plusieurs ministères”, le journal révèle aussi “des affectations ô combien bizarres qui en rajoutent à la tension”.
Il en est ainsi du désormais ex-numéro 2 de la Direction des mines “chassé à Kaolack en tant que subordonné du chef du service régional, alors qu’il est plus gradé que lui”. Sans parler “des cas de Mbenda Fall, Ablaye Bâ, Thiépenda et Baba Aïdara”.
Interrogé par Source A, le chargé de la communication du ministère “n’a pas voulu se prononcer sur l’assèchement financier dont est l’objet le Fonds minier, préférant (nous) envoyer balader auprès du chef du personnel”.
Face à une telle situation, beaucoup de personnes sont en train, selon le journal, de prendre leurs jambes à leur cou. C’est notamment le cas le cas du ci-devant directeur de Cabinet, un cadre de la Direction centrale des marchés publics, qui a préféré rendre le tablier.
LANCEMENT DU RAPPORT ANNUEL SUR LA POPULATION MONDIALE, MARDI
Dakar, 23 juin (APS) – Un atelier de lancement du rapport annuel sur l’état de la population mondiale se tient mardi à partir de 9 heures à l’hôtel Radisson Blu, annonce un communiqué transmis à l’APS.
La rencontre organisée à l’initiative de la Direction du développement et du capital humain sera présidée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, indique la même source.
Cette rencontre verra la participation de tous les acteurs et les discussions vont porter sur le thème : ‘’Une tache inachevée, la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous’’, précise-t-on.AKS
AFFAIRE PETRO-TIM – ALIOU SALL VA ENCORE PARLER
NETTALI.COM – Après sa conférence de presse tenue le 3 juin dernier suite au tremblement de terre créé par les révélations de la Bbc sur les contrats pétroliers et gaziers, Aliou Sall a décidé de reprendre la parole. Le frère cadet de Macky Sall va faire une déclaration ce lundi à 15 heures à la mairie de Guédiawaye.
Aliou Sall va-t-il annoncer sa démission des postes qu’il occupe comme le réclament certains ? Difficile à dire pour le moment. Toujours est-il que le frère cadet de Macky Sall va faire une déclaration après celle de la conférence de presse du 3 juin dernier au lendemain des révélations de la Bbc. «Aliou Sall va faire une déclaration politique ce lundi à 15 heures à la mairie de Guédiawaye», nous a appris, tard dans la soirée, un texte laconique de l’entourage du directeur général de la Caisse des dépôts et consignation.
Il faut dire qu’Aliou Sall a choisi d’observer un silence total depuis sa dernière conférence de presse. Seuls ses avocats et des membres de la coalition au pouvoir se chargent d’assurer sa défense. Mais, cette défense s’est complètement effondrée avec la dernière sortie du ministre-conseiller El Hadji Kassé sur la chaîne de télévision Tv5. Il y a affirmé que le frère du Président Sall a effectivement reçu un versement de 250.000 dollars pour une consultation dans le domaine agricole. Or, le maire de Guédiawaye a toujours juré n’avoir jamais rien reçu de Frank Timis ou de ses proches. Alors Aliou Sall va-t-il faire une déclaration politique de clarification ou annoncer sa démission ? Réponse dans quelques heures. Toujours est-il qu’il peut compter sur le soutien des femmes de Benno Bokk Yaakaar de Guédiawaye qui promettent de s’opposer à son éventuelle démission.
Rewmi:Le Colonel Kébé quitte Idy pour…
Après Adourahmane Diouf, il y a quelques mois, le colonel Abdourahim Kébé a aussi décidé de claquer la porte du parti Rewmi pour “convenance personnelle”.
Le désormais ex-secrétaire général chargé de la défense de la formation politique d’Idrissa Seck, l’a fait savoir sur sa page officiel Facebook.
Laser du lundi:Ebullition au Sénégal, élection en Mauritanie et dislocation en cours au Mali Par Babacar Justin Ndiaye
L’arbre de la polémique autour du pétrole cache la forêt des enjeux d’ordre sécuritaire qui accablent le Sénégal. L’implacable loi de la géographie a – via le relief marin formé par le plateau continental et autre talus continental – imposé le partenariat gazier avec la Mauritanie. Dans le même sillage, les pesanteurs d’origine géographique, d’essence géopolitique et de perspectives géostratégiques ont configuré, d’ores et déjà, les périls partagés à l’échelle du voisinage. C’est dire combien les évènements en cours, au Nord et à l’Est du Sénégal, supplantent en importance, en urgence et en vigilance, l’ébullition politico-médiatique qui secoue, sans fin, le Sénégal. Donc veillons sur notre pétrole, mais épions également les conjonctures qui, au-delà des frontières, conditionnent largement les lendemains de sécurité les plus favorables à l’exploitation optimale de nos hydrocarbures !
Sur l’autre rive du fleuve Sénégal, l’élection présidentielle a été animée sans être agitée. Depuis le 10 juillet 1978, la Mauritanie est un Etat-caserne où la démocratie est caporalisée. Donc, point de suspens électoral ! La formalité est bien expédiée. La mise en scène est si bien maitrisée, les dés sont si bien pipés et les cartes si bien biseautées que la baïonnette est sortie des urnes, dès l’aube du dimanche. La victoire programmée du Général Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Cheikh Ould Ghazouani est proclamée, dès le premier tour, en présence du chef de l’Etat. La suite est automatiquement policière (la colère des perdants promptement noyée sous une grosse fumée de grenades lacrymogènes) et l’épilogue sera expéditivement judiciaire, avec le dernier mot prochainement dit par un Conseil Constitutionnel aussi raide dans ses décisions qu’un Tribunal militaire. Au chapitre des précisions, signalons que certaines sources diplomatiques à Nouakchott renseignent que le Général-vainqueur Ould Ghazouani est à mi-chemin ou frôle la barre confortable des 60% de voix.
Au delà du décor électoral, se révèle la complexité de la réalité mauritanienne qui rend inopérantes les grilles de lecture mécaniquement transposées. La présidentielle du samedi, 22 juin 2019, est un iceberg planté dans un désert sablonneux. A ce titre, un focus furtif sur trois candidats judicieusement triés aide à explorer une partie de la partie non visible du scrutin. Les trois candidats de l’opposition réelle et/ou… théâtrale que sont Mohamed Ould Mouloud, Biram Ould Dah Ould Abeid et Sidi Mohamed Ould Boubacar. Le Premier est un vétéran du combat démocratique qui a croisé le fer avec tous les régimes, soit dans la clandestinité, soit dans les élections. Sa notoriété nationale et internationale lui donne une stature électoralement respectable, mais le soutien d’Ahmed Ould Daddah (frère de l’artisan de l’indépendance de la Mauritanie) a d’office plombé son destin présidentiel. Car, la caste militaire considère le leader du RFD, allié du candidat Ould Mouloud, comme un revanchard invétéré prêt à soutenir le diable, pour assouvir sa vengeance sur l’armée qui a renversé son grand-frère (Mocktar Ould Daddah), le 10 juillet 78, en pleine guerre du Sahara Occidental.
Le second (Biram Ould Dah Ould Abeid) est un anti-esclavagiste intrépide issu de la communauté négro-africaine des Haratines. Plusieurs fois emprisonné et torturé, l’insubmersible Biram alterne deux armes pacifiques pour atteindre ses objectifs : les urnes et la rue. L’homme est célèbre et populaire. Dans une élection nette et propre, Biram Ould Abeid peut faire un excellent score. Justement, cette montée en puissance illimitée de Biram Ould Abeid explique la stratégie du Président sortant Abdelaziz qui a consisté à casser l’union potentielle des Haratines – un gros réservoir électoral – en se servant d’un autre Haratine de service ou cheval de Troie : l’ancien ministre du Développement rural, Messaoud Ould Boulkheir. Quant au troisième (le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar), il a trainé deux boulets au cours de la campagne électorale que sont une ancienne mais intense collaboration avec l’appareil militaire et une alliance politiquement effrayante, aujourd’hui, avec les islamistes très manœuvriers du Parti Tewassoul. Par ailleurs, les électeurs ont catalogué, à tort ou à raison, le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar comme le deuxième fer au feu (après Ghazouani) du Président sortant Mohamed Ould Abdelaziz.
Bien ou mal élu, le Général Ghazouani est désormais à la tête de la Mauritanie. Il faudra compter avec lui au sein du G 5 Sahel, dans l’OMVS et, surtout, dans le partenariat gazier sénégalo-mauritanien. Du coup, son odyssée, ses desseins, ses points d’appui tribaux et sa clientèle politique intéressent les analystes et les décideurs de la sous-région. En effet, le nouveau chef de l’Etat mauritanien est le contretype de ce qu’il affiche. Ould Ghazouani est la synthèse de plusieurs contrastes. Issu de la tribu des « Ideboussat », le nouvel homme fort de Nouakchott est un marabout-officier. Falot en apparence, il est fin et futé en réalité. Le défunt Colonel Ely Ould Mohamed Vall qui lui avait passé le relais, en 2005, à la Direction Générale de la Sûreté Nationale, avait fait, dans un cercle restreint, une confidence ambivalente sur le Colonel et futur Général Ould Ghazouani. Confidence mi-figue, mi-raisin qui a été répétée en marge d’une interview que l’ancien Président de la Transition de 2005-2007, mon ami Ely Ould Mohamed Vall, m’avait accordée dans sa suite de l’hôtel TERANGA de Dakar.
Au plan strictement bilatéral, le partenariat sénégalo-mauritanien autour du gaz et du pétrole sera intact ; parce que bien gravé dans le marbre de la continuité de l’Etat. Toutefois, les Présidents Macky Sall et Ould Ghazouani apprendront à se connaître. Le nouveau Président n’est ni originaire du Trarza ni natif du Guidimakha, deux régions collées au Sénégal. Ghazouani est de la région de Kiffa plus soudée au Mali. Les ressortissants de ces terres extrêmes de la Mauritanie (Kiffa, Néma, Aïoun-el Atrouss et Oualata) ne sont pas familiers des Sénégalais. Aucune proximité culturelle ou affinité sociologique. D’où le fossé psychologique qui les sépare. Or, le premier cercle du vainqueur de la présidentielle de samedi, sera constitué d’hommes de l’Est mauritanien. C’est le cas du Général Hasni Ould Hanena, le Comchef de la Force du G 5 Sahel dont on murmure que la lettre de démission est sur le point d’être déposée. Originaire de Bassiknou (un hameau presque jumeau de Mbéra) situé dans la région de Néma, le futur ex-chef militaire du G 5 Sahel sera un très proche collaborateur du nouveau Président Ould Ghazouani. On parle du portefeuille névralgique de la Défense nationale. Enfin, l’homme étant indissociable de son style, le Président Macky Sall découvrira de nouveaux reflexes chez son nouvel interlocuteur et voisin du Nord.
La page Aziz se tourne en Mauritanie au moment où les périls montent en flèche dans la sous-région. Le centre du Mali se disloque sous une orgie de feux djihadistes et dans un brasier intercommunautaire. L’Etat s’y évapore à vue d’œil. Une note adressée au Directeur régional de la Police de Mopti est tombée dans la corbeille de Dakaractu. Dans ce bulletin rédigé, le 20 juin, par le Commissaire principal Mody Diakité, il est indiqué que le médecin, le directeur de la Banque, les greffiers, les membres de la grande famille Tall (femmes et enfants), le directeur de la SOMAGEP, l’Adjoint au Préfet etc. ont tous fui la ville de Bandiagara. Le Burkina n’est pas frontalier du Sénégal, mais Bamako et Ouaga sont deux vases communicants qui échangent des djihadistes et des terroristes, comme deux arbres échangent des singes. Dans une telle conjoncture, n’est-il pas impératif que le Sénégal ait les yeux rivés sur la Mauritanie pour bien comprendre et sur le Mali pour éventuellement faire face. D’autant que les Présidents Ouattara et Sall ont constaté, à haute voix, que la MINUSMA, le G 5 Sahel et BARKHANE ne suffisent pas. Question : est-il raisonnable, en bordure d’un cercle de feu mobile, d’éterniser une polémique qui accentue le choc entre barils de mensonges, barils de vérités et barils de pétrole ? Vivement que l’affaire Frank Timis trouve son épilogue !
Affaire Petro-Tim:Sonko annonce une plainte contre Aliou Sall devant le Procureur de Guédiawaye
Ousmane Sonko et son parti ne lâchent pas Aliou Sall accusé de corruption dans l’affaire Petrotim. Le parti Pastef a décidé de porter l’affaire devant le procureur de Guédiawaye. Ce, face au “refus” et à la “partialité” du procureur Bassirou Guèye de prendre au sérieux le dossier.
“Cette plainte à l’encontre d’Aliou Sall, sur son implication nébuleuse entachée de corruption et de fraude fiscale dans la gestion de nos hydrocarbures, est en train d’être étudiée au niveau du comité de pilotage de notre parti”, révèle l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop, au quotidien Le Témoin
Affaire Petro-Tim:Didier Awadi exige une enquête sérieuse et indépendante
http://www.seneweb.com Le rappeur Didier Awadi exige “une enquête sérieuse et indépendante” dans l’affaire Petro-Tim pour laquelle Aliou Sall est accusé de corruption. Ce, “pour apporter la lumière sur cette affaire et situer les responsabilités”.
“Je suis ce débat, comme tout le monde, en me disant qu’il y aura une justice qui doit pousser à ouvrir une enquête sérieuse, si on veut qu’il y ait de la sérénité dans le pays”, a-t-il déclaré, dans un entretien avec Le Quotidien.
Dénonçant un “cafouillage médiatique” au sommet de l’État, Awadi estime que cette affaire ne peut pas être banalisée et laissée entre les mains des politiciens.
Meurtre de Bineta Camara:le père de la victime face au Doyen des juges, ce lundi
https://actusen.sn Du nouveau dans l’affaire du meurtre de Bineta Camara, tuée le 18 mai 2019, au quartier Saré Guilèle de Tambacounda. D’après Seneweb qui cite l’Avocat Me Moussa Sarr, le père de la victime, Malal Camara, Directeur général de l’Agence de développement local (Adl), sera entendu, ce lundi à 10 heure, par le Doyen des juges du tribunal de Tamba.Le présumé meurtrier de Bineta Camara, Pape Alioune Fall, a été placé sous mandat de dépôt. Après un passage à la prison de Tamba, il a été transféré à la prison de Sébikotane, lundi 3 juin 2019. Sa vie aurait été en danger à la prison de Tamba où, dit-on, il était couvert d’insultes par ses co-détenus.
NON À UNE FIERTÉ CIRCONSTANCIELLE PAR ALASSANE KITANE
Les gens poussent le cynisme jusqu’à faire semblant d’oublier que l’UE assiste le Sénégal dans le financement du processus électoral : pourquoi ne pas renoncer à son aide pour commencer ?
En 2015 l’UE avait fait des recommandations parmi lesquelles celle relative au système de parrainage que le gouvernement a exploitée et a instrumentalisée pour éliminer des candidats en 2019. Je rappelle d’ailleurs que ce que l’UE avait recommandé, c’était un système de parrainage pour l’enregistrement ou la création de parti politique.
(Voir le lien ci-dessous)
https://www.kas.de/c/document_library/get_file?uuid=b3f82419-e5f7-d5e6-6fac-6466503c0d07&groupId=252038 )
Ceux qui ont lu ce document notamment aux pages (5,12 et 22) constateront que parmi les 76 recommandations, le système du parrainage est moins révolutionnaire en ce qui concerne l’approfondissement de notre démocratie.
Mais le gouvernent, comme à son habitude, a sauté sur cette occasion et, dans sa tentative de légitimer son système de parrainage loufoque, hybride et irrationnel, pour affirmer que c’était une des recommandations de l’UE.
De qui se moque-t-on finalement ?
Ce qui me chagrine, c’est que des intellectuels et même des politiques se sont laissé embarquer par le régime dans une stratégie de discrédit et de diabolisation de la mission d’observation de l’UE pour des raisons occultes dont deux principalement :
1.Noyer le débat crucial sur le pétrole en nous détournant de nos préoccupations légitimes.
2.Créer un semblant consensus politique artificiel autour de cette fausse affaire et se donner une légitimité qui est en train de s’évaporer comme du beurre sous le soleil.
Les gens poussent le cynisme jusqu’à faire semblant d’oublier que l’UE assiste le Sénégal dans le financement du processus électoral : pourquoi ne pas renoncer à son aide pour commencer ?Alassane K. Kitane est professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès, président du Mouvement citoyen LABEL-Sénégal
Monsieur Le Président, Votre Signature N’a Pas La Même Portée Que Celle De Ndèye SECK Par Bosse NDOYE
» On m’a demandé de signer, j’ai signé. »
Venant d’un chef d’État – celui censé être l’homme le plus renseigné dans un pays -, ces propos (qu’aurait tenus M. Macky Sall[1]) ne peuvent susciter qu’inquiétude et désarroi. Ils sont d’autant plus légers que les responsabilités qui lui sont confiées sont lourdes et la fonction qui lui échoit complexe et difficile à exercer pour quelqu’un qui en est pleinement conscient.
En effet, quand la signature d’un homme peut lier tout un pays ou le libérer de quelque joug, l’enrichir ou le ruiner, y faire naître de l’espoir et de la joie ou entretenir des cauchemars, assombrir des destins, briser des carrières ou les rendre fulgurantes, faire libérer des personnes de prison ou y influencer leur maintien….celle-ci ne doit pas être apposée sur quelque papier que ce soit avec légèreté, ignorance ou inconscience. Car elle n’est plus qu’une simple signature : elle vaut de l’or. Mieux, elle engage des vies. D’autant que, dans notre pays, avec les pouvoirs démesurés du président, la majorité mécanique dont il dispose presque toujours à l’Assemblée nationale et l’esprit de parti obtus, elle on ne trouve pas en face d’elle ni contreseing encore moins de contre-pouvoir pouvant empêcher de rendre exécutoires les décisions qu’elle autorise. Dès lors, elle doit être utilisée avec justesse et justice, précaution et parcimonie.
N’est-ce pas pour une histoire de signature que le Sénégal est englué depuis dans la rocambolesque affaire Aliou Sall-Petrotim-BP qui secoue le pays depuis plusieurs jours et tient en haleine la population qui attend impatiemment son épilogue. Elle semble les figer tant elle occupe si amplement l’actualité et nombre de discussions que tout semble s’arrêter ou graviter autour d’elle.
Une petite signature présidentielle n’aurait-elle pas suffi pour mettre fin à plus de 70 ans d’asservissement monétaire à travers le franc Cfa, comme l’a si bien dit le professeur Nicolas Agbohou ?
Une signature n’a-t-elle pas engagé notre pays sur les chemins ruineux des APE dont quelques-unes des conséquences commencent à être vues et ressenties du fait de la présence contestable et très contestée des nombreux magasins Auchan. N-a-t’elle pas entraîné nombre de marches de protestations de plusieurs concitoyens et les signatures de pétitions dans le pays et dans la diaspora pour manifester leur mécontentement ?
L’acte ayant gracié Amadou Woury Diallo n’a t-il pas été à l’origine de la grève des pharmaciens et des propos malheureux tentant de le justifier ?
Par consequent, la signature du président est la somme de celles de toutes les personnes à la place et au nom desquelles il s’engage, c’est-à-dire de 15 millions de signatures. Aussi, à moins de servir de contre-feu permettant de détourner l’attention et les projecteurs qui sont braqués sur son frère pour les concentrer sur lui, les propos du président sont incompréhensibles sinon dévalorisants et irrespectueux de la fonction.
En définitive, comme Ousmane Sembene qui affirmait dans « Les bouts de bois de Dieu » que : » Quand on sait que la vie et le courage des autres dépendent de votre vie et de votre courage, on n’a plus le droit d’avoir peur », nous disons au président que : quand la « vie » du peuple, sa quiétude, sa prospérité, sa ruine, son courage et son espoir, ses inquiétudes… sont au bout de votre plume, vous n’avez pas le droit d’en user autrement qu’avec respect, raison et conscience.
Car votre signature n’a pas la même portée que celle chantée par la diva de Thiès, Ndèye Seck. Bosse NDOYE
[1] https://www.senenews.com/actualites/on-ma-demande-de-signer-jai-signe-la-phrase-polemique-de-macky-sall_278020.html
Accident mortel au Croisement Niacourab:deux morts et plusieurs blessés
https://actusen.sn Un violent accident s’est produit hier, au croisement Niacourab, sur la route du lac Rose. Un minicar s’est renversé en voulant esquiver un scooter et est entré en collision avec un autre minicar. Le choc a été si violent que deux personnes sont mortes sur le coup. Plusieurs blessés ont été enregistrés. |