
Le 5 septembre 2015, le ciel se faisait témoin d’un violent choc. Le crash d’un aéronef de la compagnie SENEGALAIR après un choc avec un appareil de la.compagnie équato-guinéenne Ceiba. Le drame avait fait 7 morts. Cinq ans après les faits, les familles des victimes n’ont obtenu ni justice, ni réparation. Libération a fait le point et est revenu sur les rapports accablants qui attestent que cette tragédie est la conséquence de plusieurs défaillances.
En effet, c’est après que le paquet de Paris a envoyé une commission rogatoire au Sénégal à cause de la mort de la ressortissante française, que Dakar a ouvert une information judiciaire pour homicides involontaires, violations des règles relatifs à la conduite et la sécurité d’un aéronef.
En mars 2018, le DG de l’Anacim avait été inculpé en même temps que Gérald Gabriel Diop (directeur général de SENGALAIR), Mouhamed Mansour Sy (Directeur des transports aériens à l’Anacim au moment des faits), El Hadji Mactar Daff (inspecteur navigabilité) et Mamadou Sy chef de du département navigation. Tous ont obtenu la liberté provisoire.
Le doyen des juges a transmis le dossier depuis au moins deux mois, mais le réquisitoire définitif du ministère public tarde à tomber. Et, aucune victime n’a été indemnisée. D’après Libération, l’enquête pilotée conjointement par la police et la gendarmerie a révélé plusieurs défaillances.
EMEDIASN