
Avec le contexte macabre actuel, né de l’émigration clandestine, Monsieur Mamadou Abdoulaye Aïdara, chargé des infrastructures du PADAERII, invite les jeunes à retourner vers l’agriculture surtout dans zone d’intervention (Matam, Tamba, Kédougou et Kolda). Ce choix de la terre passe naturellement selon lui, par une appropriation des opportunités par les jeunes et les femmes offertes par l’État.
À en croire ce dernier, sur les solutions « j’invite les jeunes à retourner vers l’agriculture, véritable solution contre l’émigration clandestine. Ces derniers doivent être conscients des opportunités offertes par leur pays. Notre projet est exclusivement destiné aux jeunes et aux femmes. Je pense que le contexte s’y prête par rapport à l’émigration clandestine. Les communes doivent s’approprier du projet en faisant passer l’information auprès des jeunes afin d’être conscients des opportunités offertes par l’État du Sénégal à travers le PADAERII. C’est un financement de l’État à travers le ministère de l’agriculture mis à la disposition des populations rurales éloignées dont les indices de pauvreté sont un peu élevés. Ainsi, les jeunes doivent faire les demandes nécessaires afin de pouvoir bénéficier de ces opportunités pour réussir chez eux et vaincre la pauvreté. »
Pour lui, le déclic pour stopper l’émigration clandestine peut être la sensibilisation sur l’entrepreneuriat rural. À ce titre, il précise « le Padaer II offre des opportunités réelles dans sa zone d’intervention aux jeunes et aux femmes. Les services techniques sont là pour les accompagner pour entreprendre dans leur zone surtout rurale dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche ou du maraichage. Et une fois que certains jeunes auront réussi, l’engagement des autres ne feront que suivre. Ces derniers pourront montrer qu’il est possible de rester chez soi et y réussir. Mais pour arriver à ces résultats, nous ne devons pas nous décourager à conscientiser, à sensibiliser les jeunes. Nous pouvons arriver à stopper l’émigration clandestine. Nous sommes convaincus qu’on peut parvenir à des solutions durables pour éviter aux jeunes le suicide par les mers. »
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