Fatick Pour accentuer la lutte contre l’insécurité routière : Cheikh Guèye annonce l’application imminente du permis à points

 

Le directeur des Transports routiers, Cheikh Oumar Guèye, en compagnie de son collègue en charge des Routes, Mamoudou Alassane Camara, s’est rendu hier à Ndiongolor où est survenu, le mardi 20 avril, un grave accident ayant fait 7 morts et une quarantaine de blessés. Il en a profité pour annoncer l’application du permis à points, dans les prochaines semaines, pour lutter davantage contre l’insécurité routière.

Dans la survenue des nombreux accidents routiers au Sénégal, c’est le comportement humain qui est le plus souvent incriminé. C’est pourquoi, pour lutter plus efficacement contre ces accidents, le dispositif de permis à points sera appliqué sur nos routes dans les prochaines semaines afin d’amener les conducteurs de véhicules à respecter scrupuleusement le Code de la route. C’est ce qu’a annoncé le directeur des Transport routiers qui s’est rendu hier sur le lieu du terrible accident qui s’est produit, ce mardi 20 avril, à Ndiongolor sur la Rn1 et qui a finalement occasionné la mort de 7 personnes et une quarantaine de blessés. «Pour le projet de permis à points, le préalable c’était d’abord d’avoir un support électronique avec une puce incorporée, ce qui a été fait avec nos nouveaux permis de conduire. L’autre étape consistait à changer la législation en intégrant ce nouveau dispositif de permis à points dans le Code de la route et d’autres dispositifs de contrôle, surtout le matériel de contrôle, pour ensuite procéder à la concertation avec les acteurs sur le capital de points à mettre pour pouvoir opérationnaliser le permis à points. Je pense qu’on est au bout du processus et que dans quelques semaines, on verra, s’il plaît à Dieu, le début d’application de ce permis à points», a expliqué Cheikh Oumar Guèye. Selon qui, il faut intensifier le contrôle routier et renforcer les sanctions. Parce que, croit-il savoir, si le binôme contrôle-sanction ne marche pas bien pour dissuader certains comportements sur la route, on va toujours assister à des scènes effroyables comme c’était le cas avant-hier à Ndiongolor où les populations réclament, depuis de longues années déjà, la mise en place de ralentisseurs. A ce propos, le directeur des Routes, Mamou­dou Alassane Camara, a promis de voir avec les services compétents, dans quelle mesure cette vieille doléance des populations de Ndiongolor mais aussi de Keur Martin, de Diouroup, entre autres, pourrait être satisfaite. Toutefois, il a fait comprendre aux uns et aux autres qu’il n’est pas possible d’ériger des ralentisseurs dans tous les villages et ha­meaux qui longent les routes nationales et départementales, sinon, prévient-il, ce ne serait plus la peine de faire des routes. M. Camara s’est par ailleurs, félicité des efforts que l’Etat a consentis ces dernières années pour la remise en état du réseau routier et le développement d’un réseau autoroutier en vue d’améliorer les conditions de sécurité des usagers de la route.

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