
Le village de Pakirane distant de 07 km de la commune de Koussanar manque de tout. Les populations ont manifesté ce dimanche 25 juillet 2021 leurs colères à l’endroit des autorités compétentes en arborant des brassards rouges. Les porte-parole du jour Guélaye Kandé et Moussa Ndiaye ont souligné que les principales doléances sont d’abord l’électricité. En effet, les populations des villages que sont Pakirane, Saré Bossa, keur ousmane et fass niakél ne disposent pas d’électricité. A l’ère du 21éme siècle, il est anormal qu’on se déplace à Koussanar pour seulement charger son téléphone portable, c’est inadmissible, ont-ils martelé. On a besoin de l’électricité comme tout le monde, ajoute M.Kandé. Pakirane et Keur Ousmane sont à cheval entre les villages de Keur Demba et de Fass nguinte, et pourtant ces deux villages là disposent de l’électricité. On ne peut pas comprendre que Pakirane soit à 7 km de Koussanar et à moins de 3 km de la route nationale N°1 et qu’on n’a pas d’électricité. Et d’ailleurs l’insécurité est une réalité ici et est favorisée par la non électrification des villages. Raison pour laquelle, le vol de bétail est récurrent dans cette zone. Nous interpellons le Président de la République Macky Sall afin qu’il nous aide à électrifier tous ces quatre villages que je viens de citer, poursuit-il. Nous avons aussi besoin de forage, d’une case de santé et des routes praticables, les routes sont impraticables en toute saison, ce sont également des priorités, on n’a pas encore bénéficié du PUDC, c’est comme si nous ne faisons pas parti du Sénégal, avance M. Kandé. Le village dispose d’une borne fontaine qui existe que de nom puisque le manque d’eau est permanent. Il faut attendre des heures et des heures pour avoir quelques gouttes d’eau, encore une fois de plus nous demandons à ce que les autorités locales, administratives, les bonnes volontés viennent à la rescousse de ces villages. L’étudiante Arame Ndao déplore toutes ces difficultés que vivent les populations de Pakirane et celles des villages cités ci-dessus. Nous avons des examens à préparer, faute d’électricité nous sommes obligés de retourner à Dakar. Les femmes se déplacent jusqu’à Koussanar, voire 7km de Pakirane pour accoucher avec tous les risquent qu’elles encourent. Elles peuvent même perdent la vie en cours de route. Nous voulons vraiment une case de santé et nous demandons au président Macky Sall de trouver une solution à toutes ces préoccupations, a-t-elle précisé. Les femmes sont fatiguées avec le manque d’eau. Nous sommes aussi confrontés à un problème d’emploi, les jeunes en réclament, rappelle Arame Ndao. Dans cette zone, on y pratique principalement l’agriculture et l’élevage, si nous disposons de matériel et des financements, la jeunesse pourra travailler, renseigne l’étudiante.
tambaactu1.com /