
Pendant une séance qui a duré près de 12h d’échanges, les budgets examinés ont été votés à l’unanimité à l’exception de ceux du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Les députés de la coalition présidentielle ont par contre, par la majorité, fait passer lesdits budgets. Cette fois, l’État a décidé de ne pas acheter de véhicules aux députés, en lieu et place une indemnité a été proposée. Ce que les députés de l’opposition ont catégoriquement refusé.
Sur la question du vote des deux chambres consultatives, l’opposition a estimé être toujours dans sa logique de ne pas accepter « deux institutions budgétivores »
Dans la parution du journal Les Echos, il est rappelé que même si la Commission des finances est composée de 22 membres de Benno et 22 autres de l’opposition, la voix du président de la commission qui est membre de Benno est prépondérante. Ensuite, des absences ont été notées de part et d’autre, mais ceux de Benno ont laissé des lettres de suppléance, contrairement aux absents du côté de l’opposition.
En commission, cette question a été bien évacuée avec une majorité présidentielle qui a fini par l’emporter. Depuis la publication des résultats des élections législatives, l’opposition se targue d’être la nouvelle majorité de l’Assemblée nationale, mais cela ne s’est pas reflété hier sur les résultats du vote des budgets du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental en Commission des finances. En effet, l’opposition, toujours dans sa logique de boycott de ces deux chambres consultatives, a voté contre leur budget ; n’empêche, Benno a réussi à faire passer les budgets. Benno a remporté ce rapport de force grâce à deux éléments : Par contre, l’opposition vote le budget de la Présidence, de l’Assemblée, mais refuse de voter ceux du Hcct et du Cese.
La loi de règlement a par ailleurs été soulevée par les députés de l’opposition de même que l’augmentation du budget et le gouvernement et la question de l’indemnité proposée par la commission et qui tourne autour de 700.000 F par député chaque mois à la place des véhicules. Ce point a été réfuté par l’opposition qui considère cette mesure purement politique. Elle s’insurge contre ladite mesure contrairement au camp du pouvoir qui la justifie par la conjoncture. Selon le journal Les Echos, deux absences ont été notées lors de cette première journée de travail de la Commission des finances : Barthélémy Dias, membre de la commission, pour cause de déplacement, mais aussi Aminata Touré, qui n’est certes pas membre de la Commission des finances, mais qui aurait pu assister à la séance de travail.