
Trois semaines après le 11 septembre 2001, le président Poutine évoque la piste terroriste à propos de la disparition d’un Tupolev. L’appareil russe reliant Tel-Aviv à Novossibirsk s’est écrasé avec ses 77 passagers en mer Noire, au large de la Crimée. Mais quelques jours plus tard, l’armée ukrainienne reconnaît l’avoir abattu lors d’exercices militaires…
Du temps de l’armée soviétique, en 1983, un chasseur abat au large de l’île de Sakhaline un avion de ligne volant dans son espace aérien qu’il n’aurait “pas identifié” : un Boieng 747 sud-coréen qui transportait 269 personnes et venait d’Alaska.
En juillet 1988, en pleine crise diplomatique dans le golfe Persique, la Navy américaine envoie un missile intercepter – pense-t-elle – un ennemi. Il s’agit en fait d’un Airbus iranien. Bilan : 290 victimes civiles.
Il y a aussi la tragédie inexpliquée d’Ustica, ce DC-9 qui s’est écrasé au large de la Sicile en juin 1980. L’avion aurait été victime d’un missile de l’Otan – et d’une erreur de tir.
Et en France ? En 1968, la caravelle Ajaccio-Nice disparaît en mer avec ses 95 passagers. Depuis le début, les familles croient à un tir de missile militaire. L’enquête a été rouverte il y a deux ans.
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