
«Ils sont convenus qu’en tant que partie responsable de l’armement des séparatistes, la Russie devait les appeler publiquement à déposer les armes et à garantir un accès immédiat aux enquêteurs internationaux et ukrainiens», a dit la Maison Blanche dans un communiqué diffusé après un entretien téléphonique entre le président ukrainien Petro Porochenko et le vice-président américain Joe Biden.
Le président américain Barack Obama s’est de son côté entretenu dans la soirée avec la chancelière et le Premier ministre britannique. Ils ont jugé «nécessaire de rester en contact étroit pour déterminer quelles initiatives supplémentaires peuvent être prises» et «ont souligné que la Russie avait la responsabilité d’empêcher les séparatistes de l’est de l’Ukraine d’accéder à des armes lourdes».
Une enquête objective et sans entrave
Le Premier ministre Najib Razak a par ailleurs indiqué avoir parlé à Vladimir Poutine pour insister sur la nécessité d’une enquête objective et sans entrave. «J’ai aussi dit à Monsieur Poutine que le site ne devait pas être altéré avant que l’équipe commence son enquête», a-t-il déclaré, alors qu’une soixantaine d’experts malaisiens étaient attendus samedi à Kiev pour se rendre sur le site du crash.
Le président chinois Xi Jinping a également demandé samedi matin l’ouverture d’une enquête impartiale. La veille, le président américain Barack Obama avait lui aussi fortement insisté sur le besoin d’une enquête «libre» et «sans entrave».
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s’est écrasé dans des champs dans l’est de l’Ukraine, zone tenue par des séparatistes pro-russes, un drame qui a fait près de 300 morts et provoqué une vague d’indignation à travers le monde.
Quatre-vingts enfants figurent parmi les victimes, ont fait savoir les Nations unies. Selon Malaysia Airlines, 189 Néerlandais se trouvaient à bord de l’appareil, ainsi que 29 Malaisiens, 27 Australiens, 12 Indonésiens, neuf Britanniques, quatre Allemands, quatre Belges, trois Philippins, un Canadien, un Néo-Zélandais et un Américain. Trois passagers n’ont pu être identifiés.
(ats/Newsnet)