
Le jeune Gheorghe, qui avait dans un premier temps été désigné sous le prénom de Darius, «va très bien».
Souffrant de graves lésions crâniennes, l’adolescent de 17 ans est soigné dans un hôpital parisien. Il n’était plus maintenu dans le coma que par les médicaments, que les médecins supprimaient peu à peu. Son lynchage avait suscité l’indignation en France.
Trop tôt pour évaluer les séquelles
«Il est trop tôt pour évaluer ses séquelles après un mois dans le coma, mais sa mémoire montre des signes encourageants», a expliqué Me Julie Launois-Flacelière, avocate du jeune homme.
Ce dernier avait été retrouvé le 13 juin en fin de soirée, inconscient, dans un chariot de supermarché abandonné près d’un quartier difficile de Pierrefitte-sur-Seine, au nord de Paris. L’adolescent avait été enlevé chez lui, devant ses proches, par un groupe de jeunes qui le suspectaient d’avoir cambriolé un appartement.
Une vengeance privée
Il était arrivé en France sous une fausse identité. Il a rejoint ses parents après s’être enfui d’un centre psychiatrique en Roumanie.
Cet «acte de barbarie», vivement condamné par les autorités politiques françaises et des associations, avait pour mobile «la vengeance privée», avait indiqué la justice française. Ses auteurs n’ont pas encore été identifiés. Début juillet, une enquête judiciaire pour «tentative d’homicide» et «enlèvement et séquestration» a été ouverte.
(ats/Newsnet)