
«Personne n’est autorisé à avoir accès au site pour enquêter», a déclaré un responsable de l’organisation de l’ONU, sous le sceau de l’anonymat. Il a précisé que l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) ne donnerait pas le feu vert à ses enquêteurs tant que la sécurité de leurs déplacements ne serait pas assurée.
Il précise que l’équipe de quatre personnes sera libre de l’influence politique des 191 Etats membres de l’OACI.
Après le crash, l’OACI a démenti avoir ouvert ou fermé le couloir aérien pris par l’avion malaisien au-dessus de l’Ukraine quand il a été abattu. Les autorités malaisiennes ont dit que l’OACI avait approuvé le trajet, une responsabilité qu’elle n’a pas.
Enregistrements à étude
La principale tâche de l’équipe de l’OACI sera de sécuriser le site et de retrouver les informations des enregistreurs de vol. Elle devra aussi étudier les enregistrements de contrôle aérien, les repérages effectués par les radars, les images satellitaires et mettre en place des équipes de médecins légistes et de spécialistes.
D’autres équipes d’experts judiciaires seront chargées de trouver des preuves susceptibles de déboucher sur des poursuites pénales. C’est un défi particulier pour tous les enquêteurs, car les lieux ont, semble-t-il, été significativement altérés», estime un ancien de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine.
Le président de la compagnie aérienne Emirates a appelé dimanche à une réunion internationale pour voir quels changements devaient être faits dans la manière dont le secteur aérien prend en compte l’instabilité régionale.
(ats/Newsnet)