Kédougou, 22 nov (APS) – Cent cinquante femmes leaders communautaires des régions de Kédougou, Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Kaffrine ont bénéficié d’une session de formation de trois jours sur la planification locale sensible au genre, à la santé de la reproduction et à la nutrition, a appris l’APS.
Cette formation entre dans le cadre du renforcement du leadership des femmes mis en œuvre par le Projet intégré de nutrition et de genre au Sénégal (PINGS) en collaboration avec le Conseil sénégalais des femmes (COSEF).
Le PINGS vise à renforcer le leadership des femmes intervenant dans les domaines de la nutrition et de la santé de la reproduction dans les districts sanitaires.
”L’objectif est de leur fournir les outils nécessaires afin de renforcer le plaidoyer et d’influencer positivement et durablement la planification et la budgétisation locales pour une meilleure prise en charge de l’équité et de l’égalité du genre”, a expliqué Maimouna Baldé, responsable du projet à Kédougou.
Elle s’exprimait, vendredi, lors de la clôture de la session de formation.
La cérémonie a été présidée par la quatrième adjointe au maire de la ville de Kédougou, Bintou Diawara, en présence du chef de la Division planification, formation et bonne gouvernance à l’Agence régionale de développement (ARD) de Kédougou.
Selon Maimouna Baldé, le projet a mis en place un programme de coaching en leadership pour les 150 femmes formées dans les districts sanitaires et communautaires de Kédougou, Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Kaffrine.
”Le résultat ultime du projet est de promouvoir l’égalité et l’équité dans les relations entre les sexes pour l’amélioration de la nutrition et la santé des femmes adolescentes au Sénégal”, a-t-elle souligné.
Goundo Diakhité, ”Badiene Gox” (marraine de quartier) au Poste de santé du village de Diakhaba, dans le district sanitaire de Saraya, s’est engagée à organiser chez elle des causeries et des plaidoyers pour démultiplier le contenu de la santé et de la reproduction et de la nutrition.
”Nous avons beaucoup appris pendant ces trois jours. Et dès mon retour à Diakhaba, je vais démultiplier tout le contenu sur la santé de la reproduction de la nutrition et du genre à travers des causeries des plaidoyers et des dialogues pour toucher maximum de femmes et d’adolescentes”, a-t-elle déclaré.
Le chef de la Division planification, formation et bonne gouvernance à l’Agence régionale de développement (ARD), Adama Ba, a indiqué que l’objectif visé était la prise en compte des questions de nutrition, de santé et de genre par les collectivités territoriales à travers les Plans de développement communaux (PDC).



