
Encore une fuite qui ne devait pas avoir lieu. Des documents secrets ont fuité, et c’est toujours sur le site The Intercept, ce même site qu’Edward Snowden avait contacté pour révéler le vaste programme de surveillance PRISM.
680’000 «terroristes connus ou présumés»
En 2013, relève Slate.fr, ce sont 680’000 personnes qui étaient enregistrées comme terroristes connus ou présumés. Sur ce groupe, 280’000 individus ne sont pas reliés ou identifiés à un groupe terroriste connu. Près de la moitié donc, un chiffre faible en comparaison avec les personnes affiliées à des groupes extrémistes.
La raison est que les règles pour inscrire une personne sur ces registres secrets ont été élargies. Plus besoin de «faits concrets» ou «preuves irréfutables». Il suffit simplement d’une «suspicion raisonnable» pour être enregistré. Autant dire un critère très flou.
47’000 personnes interdites de vols
Que ça soit à destination ou au départ des États-Unis, ce sont aujourd’hui 47’000 personnes qui figurent sur la fameuse «no-fly list». Elles sont interdite de vols. C’est dix fois plus que sous l’administration Bush.
The Intercept évoque une source faisant partie de la communauté du renseignement. Mais apparemment, il ne s’agirait pas d’Edward Snowden. La fuite viendrait donc une fois de plus depuis les services de renseignements.
(Newsnet)