
Abdullah Abdullah, à l’origine des accusations de fraude dans l’élection afghane, a boycotté plusieurs fois le processus. Il exige que ses critères d’élimination des votes frauduleux soient pris en compte. Son rejet des résultats de l’audit aggrave la crise politique à une semaine de la date butoir pour l’investiture du successeur d’Hamid Karzaï.
Sans équivoque, un porte-parole de M. Abdullah, Muslim Saadat, a souligné ce mercredi 27 août la position de son équipe: «Nous allons être en dehors du processus et tout résultat qui découlera de ce processus ne sera pas acceptable pour Abdullah Abdullah».
Muslim Saadat a indiqué toutefois, sans autre précision, que des discussions continuaient sur le plan politique, vraisemblablement avec l’équipe adverse du candidat Ashraf Ghani.
Abdullah Abdullah, à l’origine des accusations de fraude dans l’élection afghane, a boycotté plusieurs fois le processus. Il exige que ses critères d’élimination des votes frauduleux soient pris en compte.
Et mercredi, son équipe ne s’est pas montrée à la Commission électorale indépendante (IEC) à Kaboul à l’audit desmillions de voix du second tour du 14 juin, sous l’égide de l’ONU.
Interrompu mercredi matin, l’audit a repris dans l’après-midi, sans la participation des représentants des deux campagnes.(ats/Newsnet)