
Les analyses réalisées sur cas suspect d’Ebola hospitalisé en Suède se sont révélées négatives, montrant qu’il ne souffrait pas de la fièvre hémorragique qui frappe plusieurs pays d’Afrique, ont annoncé lundi les autorités sanitaires régionales de Stockholm.
Ces responsables avaient indiqué dimanche soir dans un communiqué que l’homme avait été hospitalisé avec toutes les précautions prévues après être arrivé d’une région touchée par Ebola porteur de certains symptômes caractéristiques.
Les tests menés depuis «ne montrent aucun signe indiquant qu’il pourrait être atteint d’Ebola», ont souligné ces autorités dans un communiqué.
Fièvres d’origines diverses
«Quand les gens arrivent avec une fièvre depuis les régions infectées cela est dû le plus souvent à d’autres maladies comme par exemple la salmonellose, la malaria ou un rhume. L’hôpital Karolinska va maintenant continuer à rechercher de quoi est atteint le patient», a ajouté Åke Örtqvist, responsable de la protection contre les maladies contagieuses pour la région de Stockholm.
D’après M. Örtqvist, interrogé par l’AFP dimanche soir, l’homme est un étranger arrivé il y a quelques jours d’un pays d’Afrique touché par le virus. Aucun autre détail n’a été communiqué sur son identité.
Une autre flambée d’Ebola touche par ailleurs la République démocratique du Congo.
La personne en question est tombée malade après s’être rendue dans une zone -qu’il n’a pas mentionnée- touchée par le virus et a été placée en isolement, a de son côté fait savoir le quotidien Svenska Dagbladet sur son site internet.
20’000 cas à terme
Aake Oertsqvist, un spécialiste des questions sanitaires pour la région de Stockholm, a de son côté souligné que le risque d’une épidémie d’Ebola en Suède restait «très faible».
Le virus, contre lequel aucun traitement ni aucun vaccin n’existe, a fait 1552 morts sur 3069 cas recensés : 694 au Liberia, 430 en Guinée, 422 en Sierra Leone et six au Nigeria, selon le dernier bilan au 26 août de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a dit redouter jusqu’à 20’000 cas à terme.
(afp/Newsnet)