UKRAINE Vol MH17: le site du crash est encore très dangereux

 

Le vol MH17 s’est écrasé le 17 juillet dans l’est de l’Ukraine, zone en guerre où combats entre forces loyalistes et séparatistes font rage. Kiev et les rebelles s’accusent mutuellement de l’avoir abattu.

«La situation n’est pour le moment pas assez stable pour reprendre les recherches», a déclaré ce jeudi 11 septembre la ministre, Jeanine Hennis-Plasschaert, après avoir rencontré son homologue malaisien Hishammuddin Hussein.

La recherche des corps des 298 victimes, dont 193 Néerlandais, 43 Malaisiens et 27 Australiens, a été ralentie par les combats sur place en Ukraine. Les experts néerlandais, australiens et malaisiens avaient évacué la zone le 6 août après quelques jours de recherches.

Plus de 200 cercueils contenant des dépouilles ont déjà été emmenés dans les jours ayant suivi la catastrophe aérienne, mais de nombreux restes humains et effets personnels des victimes sont encore sur place.

193 victimes ont été identifiées

Les Pays-Bas espèrent reprendre les recherches avant l’hiver, selon le communiqué.

Kiev et les rebelles ont signé vendredi un cessez-le-feu destiné à mettre fin à un conflit de près de cinq mois qui a fait plus de 2700 morts et des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés.

Ukraine et Russie ont estimé cette semaine que l’accord était globalement respecté, mais les Occidentaux restent plutôt méfiants à ce stade.

«Le cessez-le-feu est violé et la trêve reste fragile», a soutenu la ministre néerlandaise de la Défense.

«Nous avons encore des gens sur place qui suivent de près ce qui se passe», a-t-elle précisé. «Dès que nous le pourrons, nous retournerons ensemble sur le site du crash».

Le processus d’identification des victimes est réalisé aux Pays-Bas. Les autorités néerlandaises avaient indiqué vendredi que 193 victimes avaient jusqu’à présent été identifiées.

(afp/Newsnet)