Agé de 45 ans, le controversé maire de la plus grande ville du Canada s’était rendu mercredi aux urgences, à la demande de son médecin, en raison «de douleurs abdominales persistantes depuis au moins trois mois et devenues plus insupportables au cours des 24 dernières heures», selon le docteur Rueben Devlin, directeur de l’hôpital Humber River de Toronto.
«Le maire Ford a été transféré vers l’Hôpital Mont Sinaï pour un examen de suivi et son traitement subséquent», a indiqué l’hôpital Humber River dans un communiqué.
Le Mont Sinaï est l’un des plus importants hôpitaux au Canada, plus particulièrement spécialisé dans la microbiologie et le traitement des cancers.
«Nous avons besoin de faire une biopsie pour être à même de savoir de quel genre de tumeur il s’agit», avait dit mercredi soir Rueben Devlin.
«Il garde le moral»
La tumeur a été détectée par un scanner et à partir des résultats de la biopsie, qui seront connus avant la fin de la semaine, «l’oncologue décidera du traitement», avait-t-il ajouté, en soulignant qu’une chirurgie serait une option.
Peu d’informations supplémentaires ont filtré ce jeudi 11 septembre sur l’état de santé du maire, son frère, Doug Ford, également conseiller municipal, se contentant d’indiquer qu’il «va bien et qu’il garde la moral».
Plongé dans la tourmente il y a un an après avoir reconnu avoir consommé du crack, puissant dérivé de la cocaïne, et avoué s’adonner régulièrement à la boisson, Rob Ford avait été dépouillé de ses pouvoirs exécutifs.
Après avoir promis d’arrêter de boire, il avait finalement replongé en début d’année et la diffusion de nouvelles images embarrassantes fin avril l’avait poussé à se retirer temporairement de la vie publique pour suivre une cure de désintoxication pendant deux mois dans un centre spécialisé en Ontario (centre).
A son retour à la mairie le 1er juillet, il s’était lancé dans la campagne électorale pour reconquérir la mairie aux élections du 27 octobre.
(afp/Newsnet)
