ECOSSE: Un Boeing atterrit d’urgence à cause d’une alerte incendie

 

Un Boeing 787 «Dreamliner» de la compagnie polonaise LOT a atterri d’urgence vendredi matin à l’aéroport écossais de Glasgow, en raison d’un «problème technique», a déclaré un porte-parole de l’aéroport à l’AFP. L’avion, qui effectuait la liaison Chicago-Varsovie, «a atterri sans encombre à 11H45» locale (10H45 GMT), a précisé le porte-parole.

Alerte incendie

La compagnie polonaise a précisé dans un bref communiqué que l’équipage avait «reçu un message généré par le système anti-incendie depuis la soute à bagages».

«Conformément aux règles de sécurité, l’appareil a dû se poser sur l’aéroport le plus proche pour procéder à des contrôles», ajoute la LOT.

Lors de ces contrôles opérés par des pompiers, ces derniers «n’ont pas observé de feu ou de fumée. Les passagers ont été en permanence tenus au courant par l’équipage», indique encore le transporteur, qui envisage d’utiliser un autre appareil pour conduire les passagers à destination.

Déboires techniques en série

Il a ajouté que les 248 passagers avaient été débarqués et que l’avion était toujours en cours d’examen par les services d’urgence de l’aéroport, en milieu de journée. Il n’a pas donné d’explications concernant la nature du problème technique rencontré par l’appareil.

Un porte-parole de Boeing n’a pas fourni davantage de détail. «Nous sommes au courant du fait que LOT a dû dérouter un 787 vers Glasgow. Nous travaillons avec notre client pour évaluer la situation», a-t-il simplement expliqué à l’AFP.

Entré en service en 2011 après trois ans de retard, le Boeing 787 a accumulé les déboires techniques depuis son lancement.

Cloués au sol pendant plus de trois mois

Les incidents les plus sérieux avaient eu lieu en janvier 2013, avec deux cas graves de surchauffe de batteries lithium-ion survenus d’abord sur un avion à Boston aux Etats-Unis, puis au Japon, contraignant un appareil de la compagnie All Nippon Airways (ANA) à effectuer un atterrissage d’urgence.

Les 50 exemplaires alors en circulation du nouvel appareil de l’avionneur américain, surnommé le «Dreamliner», avaient alors été cloués au sol pendant plus de trois mois.

L’avion avait ensuite été autorisé à reprendre ses vols après des modifications apportées par Boeing à ses batteries et au chargeur, afin de prévenir toute surchauffe de l’une des huit cellules lithium-ion.

Raisons inconnues

Un an et demi après ces incidents, les autorités japonaises ont toutefois annoncé jeudi qu’elles n’étaient pas parvenues à identifier la cause première de surchauffe de batterie de l’appareil d’ANA.

L’avion a connu quelques autres soucis depuis, notamment deux incidents au Royaume-Uni en juillet 2013, avec un incendie à bord d’un avion vide à l’aéroport londonien d’Heathrow et une avarie technique sur un autre appareil en partance pour la Floride et contraint de rebrousser chemin vers Manchester.(AFP/Newsnet)