
«Nous devons agir aussi vite que nous le pouvons car plus le temps passe et plus les gens meurent, ce qui n’est pas acceptable», a déclaré Anthony Banbury, le diplomate américain qui dirige la Mission de l’ONU pour une réponse d’urgence à Ebola (UNMEER).
M. Banbury, s’exprimant devant la presse à Freetown, en Sierra Leone, a précisé que les efforts se concentreraient sur la logistique afin de donner aux équipes d’aide de meilleurs moyens de transport et pour dépister les cas de contacts potentiels avec des personnes contaminées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué pour sa part que la maladie avait déjà fait 3439 morts sur 7492 cas suspects recensés, probables ou confirmés notamment dans les pays les plus touchés par Ebola que sont le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.
Infirmière contaminée guérie
L’OMS estime que l’épidémie est devenue une question d’urgence sanitaire internationale et les gouvernements américain, cubain et britannique ont annoncé l’envoi de soldats et d’équipes médicales. Le Pentagone a ainsi précisé vendredi que le contingent de soldats qui sera déployé en Afrique de l’Ouest était porté de 3000 à 4000.
En France, la jeune infirmière française, volontaire de l’organisation Médecins sans frontières (MSF) et contaminée par le virus Ebola lors d’une mission au Liberia, «est désormais guérie et a quitté l’hôpital», a annoncé samedi la ministre de la Santé Marisol Touraine dans un communiqué.
Rapatriée le 19 septembre en France, la jeune femme, premier cas d’Ebola sur le territoire français, a été soignée dans un hôpital militaire en banlieue parisienne, où elle a bénéficié de «traitements expérimentaux».
En Allemagne, l’hôpital de Hambourg a annoncé samedi qu’un expert sénégalais de l’OMS, atteint par le virus, était également guéri et avait pu quitter l’hôpital vendredi.
(ats/Newsnet)