Le président de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, Djibril War, a été victime d’un vol à l’arraché. Il a en tout cas profité de la Session ordinaire unique 2014-2015 de l’Assemblée nationale pour déplorer le vol de ses deux téléphones portables, alors qu’il était dans son véhicule.
Djibril War a profité de son temps de parole devant ses collègues députés pour dénoncer un vol à l’arraché dont il dit avoir été victime, samedi dernier. Relatant la chronologie des faits, il déclare avoir, dans un premier temps, été abordé par un jeune qui lui a signifié qu’il y a un bon moment que quelqu’un tentait de l’appeler.
Il était alors devant le volant de son véhicule. Et sans réfléchir, il dit avoir, alors, tourné la tête pour vérifier les dires de son interlocuteur.
C’est alors que ce dernier en a profité pour lui soustraire ses deux téléphones portables qu’il avait posés près de lui. Un fait qu’il tarde encore à digérer, d’où son invite adressée au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, pour la prise en charge de cette pratique qui prend de l’ampleur et de surtout corser les peines prévues pour ces types de voleurs.
De son avis, cela devrait passer par une étroite collaboration entre les forces de l’ordre et la Sonatel, pour que les auteurs de ces types d’infractions puissent être arrêtés dans les plus brefs délais, après la commission d’un vol de téléphone portable. Dans la même veine, Me War a aussi dénoncé l’omniprésence des marchés noirs surtout dans la capitale sénégalaise.
Il dit ne pas comprendre l’inertie des autorités judiciaires dans la transformation de quelques points de vente en “foire d’objets volés”. C’est le cas, dit-il, des marchés Colobane et Thiaroye, de la Station Total de Grand-Yoff, entre autres, où selon lui, il faut que les forces de l’ordre opèrent des ratissages.
