
Les Etats-Unis ont annoncé mardi 28 octobre le renforcement des mesures de sécurité autour de bâtiments du gouvernement fédéral en raison de menaces d’attentats, une semaine après les attaques qui ont coûté la vie à deux soldats au Canada voisin.
Le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson a pris cette décision pour des raisons qu’il a qualifiées d’«évidentes», après «les appels répétés d’organisations terroristes à attaquer» les Etats-Unis.
Mesure sans cesse réévaluées
Il a indiqué dans un communiqué que ces mesures, qui ne seront pas précisées et seront sans cesse réévaluées pour des raisons de sécurité, seront prises dans divers immeubles gouvernementaux à Washington et dans d’autres villes américaines importantes.
«Etant donné les événements dans le monde, la prudence nous dicte une vigilance renforcée dans la protection des installations gouvernementales et de nos personnels», a ajouté le ministre.
Le FPS, l’Agence fédérale chargée de mettre en œuvre ces mesures, est responsable de 9500 bâtiments du gouvernement par lesquels transitent 1,4 million de personnes chaque jour.
Le Canada plongé dans l’horreur
La semaine dernière, le Canada a été plongé dans l’horreur d’attaques ciblées sur des militaires quand, au même moment, des avions de chasse s’envolaient pour rejoindre la coalition internationale et bombarder les positions du groupe Etat islamique (EI) au nord de l’Irak.
Le caporal Nathan Cirillo a été tué mercredi dernier sous les balles d’un tueur à Ottawa, abattu moins de 5 minutes plus tard par la police. L’adjudant Patrice Vincent a été écrasé à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) par la voiture de Martin Rouleau-Couture, un aspirant djihadiste, , abattu aussi quelques minutes plus tard par les forces de l’ordre.
Le Canada est membre de la coalition internationale contre l’EI, qui a enrôlé des milliers de volontaires au jihad qui rejoignent ses rangs en Syrie et en Irak.
(afp/Newsnet)