
Affaire Gayet, rupture de François Hollande avec Trierweiler, quelques claques en passant à ceux qu’il surnomme ironiquement les «talents» de l’UMP… Nicolas Sarkozy s’est confié à deux journalistes du Parisien , qui publient ce mercredi 5 novembre le livre «Ça reste entre nous, hein ?».
Les sites du Parisien et de L’Express en ont publié quelques extraits gratinés.
«Hollande est mal fagoté»
On apprend en les parcourant les petites manies de Nicolas Sarkozy, et parmi elles son plaisir à critiquer les fautes de goût des autres. Accompagnant François Hollande lors des obsèques de Nelson Mandela, l’ancien président s’étonne par exemple du manque de variété des tenues de Hollande.
«Il ne pouvait pas avoir un costume de rechange, non? C’est un problème, quand même. (…) Il est mal fagoté. Il mange des frites. Quand on fait un métier public, il faut faire attention. Moi, je suis très gourmand, j’ai tendance à grossir, mais vous m’avez toujours vu faire du sport. Je ne prends pas de dessert. Quand même, le corps du président, ça compte ! Faut être propre, faut être élégant, impeccable.»
De retour en France, il n’épargne pas non plus Marine Le Pen: «C’est une masse. Elle fait hommasse, épaisse» cite L’Express.fr.
Trierweiler, «comme une bête blessée»
A propos des quelques mots balancés par François Hollande sur le fil de l’Agence France Presse pour officialiser sa rupture avec Valérie Trierweiler, Nicolas Sarkozy fait part d’une empathie insoupçonnée. «Quelle goujaterie, ça en dit long sur le personnage!»
«Il la fait venir à l’Elysée, il ne l’épouse pas, il lui envoie dix-neuf textos par jour pour lui dire qu’il l’aime et, pendant ce temps-là, elle s’aperçoit que c’est bidon et qu’il est avec Julie Gayet. Je ne dis pas que c’est bien ni que c’est mal. Mais jugez la souffrance, soyez humains. Elle est comme une bête blessée, elle est bouleversée.»
Puis il lâche: «Je pense qu’on n’en a pas fini avec Valérie Trierweiler…» «Elle attend de savoir si on la traite de menteuse. Je crains que cela ne soit pas pour répondre, mais pour donner des preuves», prévient-il.
Sarkozy «fait du pognon, il aime ça, ça l’amuse !»
Les auteurs affirment que pour chaque intervention de l’ancien président à des «conférences de luxe», ce dernier touche entre 100’000 et 150’000 euros (120’000 et 180’000 francs). «Tu comprends, glisse Nicolas Sarkozy a un convive lors d’un dîner, je ne veux pas que ma femme me voie comme un chômeur.» Un ancien conseiller souligne «Il fait du pognon, il aime ça, ça l’amuse !»
Reste à savoir dans quelle mesure ces anecdotes terniront l’image d’un ex-président déjà raillé par le passé pour son côté ‘Bling Bling’, en pleine tentative de métamorphose médiatique.
Ce dernier brigue en effet la présidence de l’UMP lors du scrutin du 29 novembre. Or, selon un sondage paru samedi 1er novembre, le retour de Nicolas Sarkozy en politique est «raté» pour 75% des Français et 48% des sympathisants de l’UMP. Un parti en outre qualifié de «ventilateur à merde», selon les termes de l’ancien président.
(Newsnet)