
Les trois policiers, mis en cause dans l’affaire du viol présumé au 36 quai des Orfèvres d’une Canadienne, ont effacé photos, vidéos et SMS de leurs téléphones portables de la nuit du 22 au 23 avril 2014, selon une information de Europe 1jeudi 06 novembre, citant la «conviction des juges d’instruction».
En effet, l’un des deux policiers mis en examen -le dernier est placé sous le statut de témoin assisté- aurait effacé le texto suivant «C’est une partouzeuse, dépêche!». Le destinataire, arrivé sur les lieux quelques minutes plus tard, aurait tourné une vidéo, elle aussi détruite à cause d’une «possible erreur de manipulation», selon le média français.
Enfin le troisième collègue, qui avait tourné des images avec la jeune femme dans ce pub irlandais du quartier Saint-Michel où ils ont leurs habitudes, a lui aussi fait disparaître toutes traces de cette soirée arrosée, dénonçant un «dysfonctionnement de son mobile».
Relation consentie?
Les trois hommes sont des employés de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), un service spécialisé dans les interventions difficiles. Après la noce, la Canadienne de 34 ans aurait accepté de les suivre dans les locaux de la BRI du «36», juste de l’autre côté de la Seine.
C’est en ressortant, visiblement sous le choc, qu’elle a affirmé à l’agent de faction avoir été violée. L’un des deux hommes mis en examen a reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, mais soutient qu’elle était consentie. L’enquête se poursuit.
(Newsnet)